Le calvaire des automobilistes

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La ville d’Akbou vit, depuis un certain temps, au rythme des travaux de réhabilitation du réseau d’AEP sur une distance de 17 kms, qui s’éternisent.

Ainsi, cette ville offre à ses visiteurs, dans ses quatre coins, un réseau routier délabré. Toutes les routes du centre-ville sont, quasiment, dans un état lamentable et du coup impraticables. Ces travaux intempestifs génèrent autant de désagréments qui, hélas, pénalisent fortement les automobilistes. Selon une source proche du dossier, ce projet sectoriel est initié par le ministère de l’Hydraulique et les travaux ont été lancés l’hiver dernier pour un délai fixé pour ce mois de juin. Mais des citoyens craignent de voir les travaux s’éterniser. « Le délai ne sera jamais respecté comme on a, souvent, l’habitude de le constater. On a peur d’en pâtir encore pour longtemps », estime un citadin d’Akbou. Pour faire vite, l’APC d’Akbou a, selon un responsable que nous avons contacté dégagé 08 milliards de centimes pour relooker et réhabiliter les dizaines de ruelles dégradées par ces travaux. En attendant, le quartier baptisé au nom de « la rue du marché de gros », sis à proximité de la RN26, illustre parfaitement ce désordre urbain. Présentement, il est quasiment déconseillé d’emprunter cette ruelle. Car, elle  est mal aménagée à cause de son étroitesse et des nombreux véhicules, souvent de type lourd, qui y circulent. « Depuis que ces engins empruntent la route traversant notre quartier, on souffre le martyre. La clientèle a sensiblement baissé à cause des ennuis que provoquent ces travaux. Il faut ajouter à cela, l’anarchie qui perdure à cause du mauvais entretien de ce boulevard », martèle Samir, un commerçant grossiste installé au niveau de ce quartier. La rue, a-t-on pu constater, donne un accès direct vers le marché de fruits et légumes ainsi qu’à celui d’automobile à Bouizène, tout en évitant de passer sur l’encombrante RN26. Ce qui est une aubaine pour certains marchands, notamment durant les jours du marché qui préfèrent prendre cette destination afin de gagner du temps. « Si je savais que la rue est en plein travaux, je ne passerais pas par là », dira un automobiliste coincé entre deux files de voitures. « Ces travaux sont mal menés ! L’entreprise réalisatrice de ce projet aurait dû prendre, au préalable, en considération la quiétude des citoyens au dessus de tout », tempête un habitant de la rue de la santé au centre-ville. Cet exemple parmi d’autre reflète, en effet, « le laisser aller » des pouvoir public. Depuis longtemps, la ville d’Akbou n’a pas connu autant de désagréments causés par l’état désastreux de ces routes urbaines et communales. « Pratiquement, 80% de nos routes sont impraticables », avoue une source municipale. En attendant un plan de réhabilitation de toutes les rues et issues de la ville du Piton, les usagers auront encore à subir les multiples désagréments au quotidien.

Menad Chalal

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