«Il a trahi le pacte de l’alliance»

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Deux parmi les trois élus du FLN à l’assemblée communale de Fréha démissionnaires, répondent au maire et l’accusent de « trahir le pacte d’alliance », engagé entre eux au lendemain des élections municipales ayant porté le maire, d’obédience RND, au poste de président. S’étant déplacé à notre rédaction, les deux élus, en l’occurrence Inechkal Yousef et Hammoun Saïd, tout deux vice-présidents au sein de l’APC de Fréha, et présidents de commissions, parlent de « gestion unilatérale » du maire de Fréha, Mohand Azizi. Les deux élus affirmaient, hier, que leur décision de démissionner n’est pas motivée par des « motifs personnels », comme l’affirmait le maire. En plus d’accuser ce dernier de « gestion purement unilatérale », ils disent ne pas être consultés par le maire, qui ne s’adresse pour cela qu’au seul secrétaire général de l’APC.  Les élus démissionnaires affirment que leur décision était « inévitable ». Même si elle ne s’est manifestée que plusieurs mois après l’installation de la nouvelle équipe, « nous avions cru à un éventuel changement », explique Inechkal Yousef, soulignant que « cela n’a fait qu’empirer ». Pour les accusations précédemment portées à leur encontre par le maire, qui les accuse d’« absence prolongée de 15 jours, sans motif valable, en plus de leur totale disparition lors des élections présidentielles du 17 avril dernier », Les élus expliquent en disant : « On a pris du recul en fuyant l’APC pendant 5 à six jours. Et dès notre retour, nous avons déposé notre démission ». Une façon de dire qu’avant même de subir cette « depermanisation », ils avaient décidé de déposer leurs démissions. Par ailleurs, les mêmes élus se plaignent de ne disposer d’aucune prérogative au sein des commissions qu’ils gèrent. Ils soulignent, à cet effet, que « les instructions du maire aux autres agents de l’APC, les incitant à ne pas travailler avec nous ». Des agents qui « nous affirment, à chaque fois, n’avoir de compte à rendre qu’au maire », soulignent-ils. D’autre part, les mêmes élus assurent avoir « bel et bien travaillé » lors de l’élection présidentielle, contrairement à ce que dit le P/APC. Pour la suite des événements, « le maire n’a qu’à s’entourer d’une autre majorité avec les autres composantes de l’APC de Fréha », disent les élus démissionnaires pour qui, le maire « n’a rien fait, à part trahir le pacte de l’alliance ». «  Nous avons pris la décision de démissionner en notre âme et conscience. Nous avons préféré céder nos postes pour le bien de la commune. Nous étions venus pour travailler, mais dans des conditions pareilles nous avons jugé préférables de partir de l’exécutif tout en restant élus au sein de l’APC », dira youcef Inechkel.

T. Ch.

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