Une démagogie à la mesure du taux de réussite promis : 95%

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Par Mohamed Beddal, ancien enseignant

Il y a des zèles et des volontés qui ne peuvent aboutir aux satisfactions de déclarations insensées car, s’il a presque toujours été prouvé qu’une machine bien huilée et bien réglée produit la quantité-qualité qui lui est fixée, il n’en a jamais été de même pour les êtres humains, surtout pour la qualité.Etant donné que les enseignants du primaire à l’université sont des êtres humains, donc non réglables, eux comme les élèves d’ailleurs, on ne peut, et en aucune circonstance les régler sur 95% de réussites, combien même ils seraient des génies à cet effet désignés.Cela viendrait-il à se réaliser un jour ? Ce ne serait qu’“un” cas isolé, exceptionnel. D’ailleurs, dans le long développement qui va suivre, je ne manquerai pas d’éclairer tout un chacun sur les dessous, les dits et les non-dits concernant les enseignants, les élèves et les haut responsables qui étaient et sont encore sensés veiller sur la bonne “marche” du savoir de la nation : l’instruction et l’éducation nationale.Les affirmations concernant les examens m’ont réactivé pour me faire revivre, par imagination, mes plus belles années dans différentes écoles au service de l’enfance. Je vais vous les conter :

I- Ce temps où le “maître” pouvait …Au sortir de l’ère coloniale, soit avec la liberté recouvrée, nos écoles continuèrent à fonctionner pratiquement avec les mêmes programmes et les mêmes livres, l’arabe mis de côté, bien sûr.C’était donc le temps où le français était enseigné au moyen de textes attrayants et d’histoires fantastiques pris aux auteurs comme Victor Hugo, J.Jacques Rousseau, Guy de Maupassant,… pour ne citer que ceux-là, et où, aussi, les enseignants avaient une certaine latitude pour agir et choisir les thèmes et la méthode, ceci malgré le manque d’expérience, voire de niveau et de compétence, dont ils étaient conscients et qui ne les ont nullement empêché de former tout en se formant, en donnant le meilleur d’eux-mêmes. C’est d’ailleurs ce qui a fait dire, à un conseiller pédagogique des années 60, cette phrase-ô combien digne de signification ! :“J’apprends beaucoup auprès des moniteurs”. Ce respectueux et respectable conseiller et bien d’autres, qui étaient instituteurs avant l’indépendance, ont aidé à l’émergence de cette jeunesse enseignante qui avait pris fièrement la relève au lendemain des départs massifs des instituteurs et professeurs français.Nul ne doit oublier donc que, en dépit des défaillances “imposées” par les circonstances, l’école des années 60 et 70 a bâti la base de la plupart des cadres qui dirigent les différentes institutions du pays.

II- “L’élève” qui oublie et dénigre…La course du temps, avec tous ses événements et ses circonstances, nous mène inéluctablement vers les faits suivants :Le fils surpasse le père et l’élève étonne son maître et le laisse à la traîne… Cela ne peut être que justice et fierté pour l’un comme pour l’autre.Malheureusement, dans certaines déclarations de Hauts Responsables, il y a toujours quelques “sous-entendus” si ce n’est des flèches transperçantes : c’est la “facilité” avec laquelle il dénonce, dénigrent ou rabaissent, carrément, le mérite auquel ont droit les maîtres, maîtresses et professeurs des décennies écoulées. On a l’impression, à suivre ce qui se passe et se dit, que les élèves qui ont laissé loin derrière leurs formateurs se suffisent tellement dans leurs heureuses situations qu’ils éprouvent le besoin de rire du niveau qu’avaient ces derniers à l’époque ?Une certaine discrétion aurait été préférable, sans pour autant verser dans l’hypocrisie, l’éloge généralisé ou la démagogie exagérée.Aussi, je ne vais pas passer par trente-six chemins pour remettre sur le plateau, aux fins de mieux saisir les signes précurseurs, la décadence de la langue française en Algérie, surtout à partir de 1980.

III- La chute calculée du français…“Vous êtes en train de défendre la langue française !”, s’était écrié le président de la Commission de discipline. “Alors, sachez que le français ne doit rester, en Algérie, que comme une langue de communication et que par conséquent, nous ne cherchons nullement à faire des écrivains en cette langue.”C’est à la suite de cette déclaration et en présence de tous les membres de ladite Commission que j’ai déposé, sur la table, ma démission. Ce fut ma dernière année dans l’enseignement public, dans une école de l’Etat. Cela s’est passée vers la fin de juin 88.Une satisfaction, cependant, se dégagea de mon opposition aux programmes officiels de l’époque : le temps et les résultats m’ont donné raison. Le sabotage voulu est bien arrivé à ses fins.Déjà, dès la seconde moitié des années 70, à la grande satisfaction des élèves et des parents ignorants, le nombre de doublants dans une classe de 40 élèves était ramenée à 2, et 3 au plus pour une classe de 50. La moyenne de passage, elle, descendait jusqu’à 1,5/10 pour les classes faibles, et 2,5/10 pour les classes dites fortes.Enfin, pour l’ingrédient final, on a songé à la suppression de l’examen de 6e AF.Ce fut l’imbécillité à ne pas admettre. Dès lors, et en plus du désintéressement des écoliers, les enseignants trouvèrent toujours matières à leur démobilisation.Pis encore, ils se mirent à gonfler les notes des élèves faibles, voire même celles des cancres, dans le but de dissimuler leur manque d’engagement, si ce n’était un relâchement voulu vis-à-vis des enfants dont ils avaient la charge. Cette réaction avait-elle été prévue par les “inconscients” décideurs ?La déclaration du président de la commission de discipline en est la réponse appropriée.Les conséquences furent catastrophiques : les CEM s’emplirent de toutes sortes de niveaux pour un seul cours, jusqu’aux collégiens qui ne faisaient que copier, maladroitement d’ailleurs dans leurs cahiers sans presque rien comprendre.Beaucoup d’entre-eux ignoraient le minimum pour déchiffrer un mot : les sons. Là aussi le passage en classe supérieure devient un problème. Fallait-il faire doubler la moitié ou plus ? La parade ne se fit pas prier : le taux de doublants fut, presque comme pour le primaire, fixé à un très bas niveau.Tout le monde alors était content : l’élève devant ses parents, ces derniers pour leur fierté et le professeur pour son manque de sérieux ou son incapacité de surmonter les difficultés ayant pour origine l’école primaire. Pourtant, cela ne pouvait suffire pour continuer à tromper élèves et parents. A la fin de ce même cycle, attendait une barrière de taille : le brevet d’enseignement fondamental (BEF). Vu le niveau alarmant et effrayant en même temps, les résultats ne pouvaient être que négatifs. Encore une fois, la solution fut aisément trouvée, faciliter au maximum le questionnaire, jusqu’à le rendre ridicule et accepter la plus invraisemblable des réponses, comme par exemple : “il”, groupe sujet. Voici un autre exemple : texte :……. Il prend son goûter puis il va jouer avec sa sœur Lamia… A sept heures, il regarde son émission télévisée.“Questionnaire” -1- Que fait Nabil à 7 h ? -2- Avec qui joue-t-il ?Dans ce cas, où est l’effort du candidat ? Que prouvera-t-il par ses réponses ?Une question n’a de sens et de valeur que si elle pousse au raisonnement, à la réflexion, au calcul… Ici, la réponse est tout indiquée par la question elle-même. C’est une des mille et une questions déjà données et qui n’ont fait qu’abrutir la jeunesse au lieu d’activer son intelligence et la cultiver au fur et à mesure que défilent les leçons et les sujets.Avec cette façon d’enseigner et de sanctionner, généralisée et admise officiellement dans les sujets officiels, le ridicule devrait être dans notre étonnement face aux résultats qui, pour de telles études de texte, feraient penser à moins de 90% de réussites.Cette mise au point est valable, bien sûr, pour les autres matières. Seulement, pour ce qui est de la rédaction, et dans le but d’écourter le temps de correction, en classe comme aux examens, on a délimité le champ d’action des élèves et des candidats dont on attendait toujours un désordre de mots, d’expressions et de phrases mal conçues.A cet effet, on donnait le sujet comme suit :Racontez en quatre à six lignes ou phrases la suite de l’histoire.Le thème pouvait être aussi une veillée, une promenade, un voyage, une rencontre, une lettre, etc.Pour un examen comme le BEF, c’est insuffisant et intolérable et si l’on veut vraiment que les écoliers, les collégiens et les lycéens progressent dans l’expression écrite, il faut les laisser donner libre cours à leurs imaginations et leurs capacités, ceci en mettant à leur disposition les divers moyens de langage et de communication écrite, et en leur attribuant plus de temps.Voilà, en bref, la situation créée par la suppression de l’examen de 6e AF.Comment maintenant des enseignants du primaire se sont-ils arrangés pour expédier aux cours supérieurs du même cycle et du cycle suivant des enfants d’un niveau aussi faible ? je vais vous raconter ce que j’ai appris, observé, entendu ou découvert :1- La paie.“Je ne vais pas me fatiguer pour une paie de misère, je ne mange même pas à ma faim et j’éprouve encore des difficultés à m’habiller”.2- Logement.“On ne fait rien pour nous loger. Moi, je dors dans un bain-maure. Je n’ai donc pas où faire mes fiches, encore moins où corriger les cahiers, chose que je fais en classe”.3- En famille.“Nous sommes très nombreux. Le manque de place et de tranquillité ne me permet pas de préparer mes cours ou de corriger les cahiers. C’est pourquoi, je fais tout en classe, en prenant soin de donner une occupation aux élèves”.4- Formation personnelle.“Je dois penser à mon avenir. Alors, pour terminer à temps mes modules, je suis obligé de travailler en classe. Pour cela, j’occupe mes élèves par la lecture silencieuse et la copie”.5- Le mérite et la reconnaissance.“Que l’on se défonce au travail ou que l’on aille doucement, le résultat est le même : l’indifférence et l’ingratitude de la part de tous, les responsables comme les parents, et ces derniers on ne les voit qu’à la fin de l’année, quand tout est négatif pour leur progéniture”.Que d’exemples attendant d’être dits ! je cite encore, à cet effet, l’abandon des élèves pour des discussions “interminables” ou la maîtresse qui tricote, assise derrière le bureau. Voilà où l’on est arrivé dans nos écoles.D’ailleurs beaucoup de ces enseignants, en question, sont actuellement professeurs, directeurs, conseillers, inspecteurs, chefs de circonscription, commissaire, avocat. Je dois à présent vous informer sur les réactions des élèves, leurs réflexions, leurs attentes…1- Le primaire.“Le maître explique vite. Je n’arrive pas à suivre et je ne comprends pas ce qu’il dit. Des fois, je le lui fais savoir. Alors, presque toujours, il me répond qu’il n’a pas le temps pour ça, et que je n’avais qu’à ouvrir les oreilles et les yeux mieux que je ne le fais”, dit l’un.“Nous avons trop de matières et trop de leçons. Moi je ne peux pas tout faire. C’est pour cette raison que je ne travaille pas bien en composition”, annonce l’autre.“Chaque maître (ou professeur) nous donne plein d’exercices pour jouer, regarder la télévision et apprendre toutes les leçons”, se plaint un autre encore.“Les leçons sur la religion nous fatiguent. A chaque fois il y a plusieurs pages à copier et apprendre”, me fit savoir un enfant.La liste est encore longue…2- Le moyen et le secondaire : Un garçon : “Nous sommes plus de dix à la maison. Mon père “nous” oblige à éteindre la lumière à 10h pour laisser les autres dormir. Je ne finis pas jamais mon travail”.Un autre de 9e AF : “Au futur antérieur ? Nous n’avons jamais conjugué à ce temps. Je comprends un peu le futur, le présent, l’imparfait pour les verbes faciles. La semaine passée, le professeur nous a expliqué un peu le passé composé. Je vais vous conjuguer “finir” et “tomber”. Voilà ! Je suis fini, nous sommes finis…J’ai tombé, nous avons tombé”. 3 filles de Dar El Beida, en 8e AF.La première : “Je ne vous comprends pas du tout quand vous parlez en français.Le professeur, une femme, ne nous apprend pas grand-chose. Elle passe plutôt son temps à arranger ses cheveux”.La deuxième : “Elle nous explique les leçons en arabe. De plus, quand nous nous plaignons de ne pas apprendre assez en français, elle nous oblige à nous taire, disant que c’est à elle de parler et que nous n’avions qu’à bien écouter”.La troisième : “c’est vrai ! Avec elle, nous n’apprendrons jamais à parler en français.La preuve, même les phrases on ne les fait presque pas, quand à pouvoir traduire nos idées en cette langue c’est un rêve avec elle”.J’ouvre à cette occasion une parenthèse pour vous rapporter ce que j’ai moi-même vu et entendu en passant devant la classe d’un collègue qui n’est plus de ce monde : “Khoultalkoum belli el compliment d’objet direct aydji man baâd elverbe machi akbell alverbe. Reddou balkoum !”Ce maître avait la charge de deux classes de cours de fin d’études primaires. C’était vers la fin des années 70, à El Harrach. Je ferme la parenthèse.

IV-Travail et reconnaissanceEn ce qui me concerne je faisais semblant de ne pas comprendre lorsque mes élèves parlaient en arabe, à tel point que l’un aidant l’autre, ils arrivaient à faire passer le “message”, jusqu’au jour où, en pleine classe, quelques uns se levèrent pour me dire :“Aujourd’hui, nous vous avons entendu parler en arabe…Nous croyions que vous étiez un Français”.Je fus étonné de ce qu’ils pensaient ou avaient pensé.Je leur fis alors part de ceci, avec un grand sourire :“Je suis Algérien autant que vous l’êtes, mais j’enseigne le français, et pour que vous progressiez vite, je vous oblige à parler en cette langue”.C’était au cours de ma première année dans l’enseignement. C’est d’ailleurs grâce à mon sérieux et ma régularité en ce sens que j’ai presque toujours eu les meilleurs élèves et les meilleurs résultats, gagnant alors respect et considération auprès de mes supérieurs et mes collègues.Ce n’est d’ailleurs pas les collègues et les parents ou “la”directrice et mon ex-directeur, qui m’ont confié leurs enfants, qui vous affirmeront le contraire, encore moins l’inspecteur principal qui s’est élevé contre mon refus d’abandonner mes élèves pour aller préparer une classe de cours de fin d’études à l’examen, dans une autre école, ni encore ce respectable et honorable autre inspecteur qui avait chargé mon ex-directrice de me transmettre sa satisfaction et ses félicitations pour le bon enseignement que j’avais dispensé aux élèves que j’avais suivis pendants trois ans.“Mis à part deux ou trois élèves par classe, tous lisent correctement et répondent sans hésitation aux questions. Je suis très content du travail qu’il la fait”, avait-il déclaré à la directrice.En marge de ces compliments, sans la moindre vantardise et au risque de trop m’étaler, j’ajouterai ce qui suit :“A l’adresse d’une collègue française de Bretagne, l’un de mes ex-directeurs manifesta ainsi son étonnement : “Vous me voyez déçu et surpris, je le suis encore plus quand je considère le fait que vous êtes française et que monsieur Beddal est Algérien. Comment expliquez-vous qu’il ait eu plus d’élèves admis à l’examen, alors que vous avez tous les deux des classes de 6e ?”Elle lui répondit en ces termes, non sans m’avoir regardé de travers :“Zut alors ! Je ne m’attendais point à une telle remarque de votre part. Un arabe qui enseigne le français mieux que moi ! Croyez-vous que je sois venue ici pour faire un concours !” Cela, bien sûr, se passe de commentaire. La “scène” s’est jouée en 1972, à Beaulieu.Veuillez me permettre encore cela : A Badjarah, en 1988, j’avais refusé, par l’envoi d’une lettre bien avant le jour “J”, de me rendre à la surveillance du BAC, arguant que je n’avais pas terminé le programme avec mes élèves.Le chef de la circonscription, qui quelques années auparavant délaissait ses élèves pour préparer sa vertigineuse ascension, “avait préparé”, à l’enseignant rebelle que je semblais être, une commission de discipline, en me faisant savoir que le baccalauréat est un devoir national – Il s’était fait soudain une conscience patriotique – et que je devais obligatoirement rejoindre le centre qui m’avait été désigné, ceci malgré l’information que je lui avais envoyée.Le devoir national !Les élèves que j’avais n’appartenaient-ils pas à ce noble devoir ?Devoir local, communal même ! me répondriez-vous peut-être. Alors, qui pourrait prétendre que l’un des élèves concernés ne serait pas, à l’avenir, ministre ou président pour travailler enfin pour la nation ?Au fait, ne travaillons-nous pas tous, la famille mis à part, pour notre Nation ?

V-L’impossible taux de réussite Après ces quelques intrusions un peu indiscrètes dans le passé de notre enseignement je me dois d’entrer dans le vif du sujet, 95% de réussites à l’horizon 2008.Un rêve ! Un rêve que n’ont pas encore réalisé les pays avancés tels l’Amérique du Nord, l’Europe ou le Japon.Mais cette satisfaction ne sera certainement pas au rendez-vous en 2008. La jeunesse continuera à se contenir et à rêver dans la course effrayante du temps car à chaque “déception qui viendra s’ajouter aux précédentes, on évoquera, comme à l’accoutumée, le manque de moyens, de compétences de contrôle, d’application des directives ou le non-respect des délais, l’abandon des projets en plein chantier, l’absentéisme, le laisser-aller, etc.D’un autre côté, il y avait les manuels scolaires mal conçus dans la forme et le contenu, les problèmes des enseignants qui ne trouvaient pas de solutions et qui se reflétaient sur leur rendement et, enfin, le désintéressement ressenti par les parents, surtout, qui vivent directement l’amertume et les souffrances de l’échec de leurs enfants mal à l’aise… De plus, chez nous, — et ce n’est un secret pour personne- on change de responsable comme on change de souliers, ce qui a pour conséquence de ralentir, reprendre ou carrément arrêter ou annuler les idées déjà en marche, le tout au gré des “départs” et des “arrivées” surprises résultant des caprices de la “Hiérarchie pensante”.Aussi, comme les achats rapides mènent souvent vers la déception concernant la qualité choisie, l’utilité et le fonctionnement sont très vite remis en cause…Et l’on recommence avec encore ce que je vous laisse deviner.Toutefois, cela ne veut pas dire qu’il n’y a eu que du négatif.Loin de moi cette inconsciente pensée parce que chacun à sa manière, et suivant ses possibilités et son sérieux, a fait ce qu’il croyait être bénéfique pour notre école, sans pour autant arriver aux résultats escomptés.Pourtant, cela ne peut faire taire quelques autres causes ayant accentué la dérive toujours plus inquiétante de notre enseignement. Ce sont aussi le manque d’intérêt porté aux élèves et à leur niveau par les inspecteurs d’établissement et l’absence d’encouragement et de récompenses pour les enseignants qui obtiennent des résultats appréciables.Une autre raison de taille est à prendre en considération : c’est l’empressement avec lequel l’arabe a bousculé le français, portant alors préjudice à beaucoup de générations car par cette introduction rapide de la langue nationale, on a été incapable, d’un côté comme de l’autre, d’arriver aux résultats visés et déclarés comme assurés…

A suivrePar Mohamed Beddal

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