Les habitants de la cité des 1100 logements, au centre-ville de Bouira, se plaignent de l’état délabré dans lequel se trouve leur quartier. Ces citoyens affirment qu’aucune action de réaménagement n’a été programmée au profit de leur cité. Leur réseau routier n’a jamais été bitumé et est complètement dégradé. Des crevasses s’y transforment en flaques d’eau à longueur de la saison hivernale. Ces habitants se demandent pourquoi leur quartier n’a jamais bénéficié d’une opération de réaménagement. « Combien de temps faut-il attendre pour que les choses s’améliorent ? », s’interroge Kamal, un habitant du quartier. L’état de la chaussée constitue la première préoccupation de ces habitants. Cette dernière est, complètement, dévêtue après des travaux de goudronnage qui remonte à une dizaine d’années, selon notre interlocuteur. Un état de fait qui s’aggrave davantage en hiver où des pluies torrentielles l’affectent en formant des flaques d’eau qui gênent et les piétons et les automobilistes. Autant de désagréments qui provoquent des dégâts énormes aux véhicules. L’absence d’un arrêt de bus est un autre problème qui oblige ces résidants à parcourir, quotidiennement, plus d’un kilomètre afin de rejoindre la station de bus la plus proche. Ce problème pénalise les travailleurs et les écoliers qui clament la marginalisation qu’a subi leur quartier. « Au quartier Harkat, on trouve un arrêt à chaque 100 mètres. Par contre ici, il faut parcourir un kilomètre pour arriver enfin à l’arrêt», se désole Mohamed. Il est à signaler que des interpellations ont été faites, à maintes reprises, mais jusqu’à présent, rien de concret. Des revendications écrites ont été également, adressées aux responsables locaux, afin de mettre fin à cette situation, mais en vain. Des décharges sauvages pullulent dans le quartier. Les habitants ont signalé même la prolifération des chiens errants, ces derniers temps. En attendant la réaction des responsables locaux, les habitants du quartier 1100 logements font régulièrement des actions de nettoyage.
O.K.