La préparation qui se fait pour accueillir, dans de bonnes conditions, les élèves à l’examen de 5ème, prévu pour le 28 juin prochain, bat son plein au niveau de la commune de Timizart. En effet, les directeurs des trois centres d’examens requis à cet effet sont à pieds d’œuvre pour garantir le bon déroulement des épreuves. Ils ne veulent négliger aucun détail pour assurer les meilleures conditions possibles aux 294 candidats attendus, ce mercredi, à l’examen. Les trois centres retenus pour abriter ces épreuves, qui ouvrent les portes vers l’enseignement moyen, sont : celui d’Ibdache, celui d’Abizar1 et celui de Souk El Had. Les trois directeurs essayent de réunir les meilleures conditions en sollicitant la tutelle et les responsables de l’APC. Selon M. Oulagha Mohand, directeur du centre d’Ibdache, il aurait été souhaitable que l’épreuve se déroulera dans l’enceinte des CEM auxquels sont rattachées les écoles primaires pour des raisons de commodités, car les écoles primaires de la commune manquent de moyens pour accueillir ces épreuves. Les cours sont exiguës. Les cantines à peine fonctionnelles. Les salles d’examens éreintantes au vu des tables dont elles sont pourvues. L’autre raison qui aurait dû inciter les responsable de choisir les CEM pour ce genre d’examen est d’ordre psychologique et pédagogique à la fois, puisque le candidat va découvrir son futur établissement et c’est déjà une forme précoce d’acclimations avec le changement qui l’attend au futur. Les directeurs signalent également le problème du manque d’eau. Ils comptent sur les services de l’APC pour y remédier durant l’examen. Autre souci et non des moindres, c’est l’absence de sanitaires pour les enseignants convoqués pour la surveillance. Ils seront obligés de partager celles existantes avec les candidats, ce qui n’est pas une mince affaire pour les responsables des trois centres. Néanmoins, malgré ces lacunes, les trois responsables sont confiants quant au bon déroulement de l’épreuve, car ils misent principalement sur la discipline des candidats et l’expérience acquise sur le terrain, depuis des années, par les enseignants concernés par l’épreuve, comme nous le dira M. Rabah Ouchaoua, directeur de l’école primaire de Souk El Had.
Aït Slimane Amazigh