Chaque jour, c’est le même scénario qui se répète au niveau de l’agence postale d’Izarazene.
«Nous ne comprenons pas… Alors qu’en haut lieu, le gouvernement parle de dignité du citoyen, dans la commune de Timizart, nous sommes réduits, chaque jour que Dieu fait, à subir moult humiliations et le mépris des responsables d’Algérie Poste. Sinon, comment expliquer cela, si ce n’est l’indifférence de ces responsables envers le calvaire que nous subissons depuis ce fameux hold-up commis au niveau de cette agence postale. Les citoyens ne sont pas responsables de cette forfaiture, ils n’ont pas à en payer le prix», nous disait un citoyen désabusé. En effet, chaque jour, c’est le même scénario qui se répète au niveau de l’agence postale d’Izarazene. Des dizaines d’usagers, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, furieux mais impuissants, ne trouvant à faire que rouspéter, n’ont d’autres solution que de prendre leur mal en patience, s’agglutinant dans l’étroit espace qui donne sur l’unique fenêtre ouverte de l’agence pour retirer leur argent, ou uniquement pour acquérir un simple timbre de poste. Les agents de la poste, eux-même, trouvent des difficultés à satisfaire tout ce beau monde, tant ils se retrouvent, à longueur de journée, réduits à faire la navette entre la dite fenêtre et leur guichets respectifs. On imagine, dés lors, leurs embarras et leur indignation face à cette situation qui, comme nous le dira un autre citoyen, n’a pas lieu d’être. Pourtant, les citoyens ont bien tenté de résoudre cette affaire par la fermeture, pendant deux jours, de la dite poste. Mais cette action pénalisait, de fait, le citoyens lui-même, car obligé de se déplacer vers les villes avoisinantes pour toute opération postale. Par ailleurs, nous avons appris que des membres de l’ Organisation des Moudjahidine et celle des fils de Chahid tentent une médiation avec les autorités pour solutionner ce problème, en axant sur le fait qu’une battisse, prévue pour abriter le siège de la sûreté urbaine, est belle et bien construite au niveau de Souk EL Hed, chef-lieu de la commune de Timizart, et qu’il suffit de la rendre fonctionnelle pour assurer la sécurité de tous les édifices publics se trouvant dans la commune ainsi que celle des citoyens de toute la région. En attendant que des décisions soient prises pour atténuer le calvaire des citoyens, les 35 000 habitants de la commune sont réduits à subir les affres d’une décision qu’ils ne comprennent pas et qui les pénalise injustement.
Ait Slimane Amazigh