Tout comme les autres communes de la daïra, celle de Frikat a bénéficié d’un centre de santé au début des années 90. Néanmoins, celui-ci, réalisé en préfabriqué est loin de répondre à la demande des dix-sept mille habitants de la municipalité. D’ailleurs, aussi bien les autorités que les citoyens souhaitent de voir une polyclinique digne de ce nom érigée dans cette région. « Même la maternité rurale prévue dans ce centre de santé n’a pas fonctionné une journée. En dépit de nos doléances, aucune réponse ne nous a été donnée à ce sujet », dira un membre d’un comité de village. Et à un autre de poursuivre: « La seule réponse est qu’elle n’est pas rentable. Or, les parturientes de notre commune sont évacuées vers Draâ El-Mizan, Boghni et même vers la clinique d’accouchement S’Bihi de Tizi-Ouzou ». Justement, c’est dans l’ordre d’idées d’obtenir une telle structure que les autorités locales disent agir pour en bénéficier comme les autres communes. Quant aux salles de soins, elles sont en nombre de six réalisées respectivement à Kalous, à Ath Boumaâza, à Ath Ali et à Imazgharène Est et Ouest. D’ailleurs, l’EPSP de Boghni auxquelles sont rattachées ces unités a tracé un programme de rotation pour les médecins dépendant de ce secteur pendant que les infirmiers qui y sont affectés se chargent des petits soins. Alors que pour leur aménagement, il est toujours à la charge de l’APC. Trois d’entre elles sont retenues pour être réhabilitées dans le cadre des PCD. Il s’agit de celle d’Ath Ali et de celle d’Imazgharène-Est déjà en service et celle du côté Ouest réalisée mais non encore opérationnelle. « Dès la semaine prochaine, nous procéderons au choix d’entreprises, puis nous déposerons les dossiers au niveau du contrôleur financier », nous confiera un membre de l’exécutif communal. Et d’ajouter: « Ce ne sont que quelques travaux de réhabilitation tel l’emplacement des barreaux au niveau de celle de l’Est pour lever la réserve émise par la direction de la santé. »
Amar Ouramdane