« Les relations avec l’Algérie ont connu une percée remarquable »

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Dans un point de presse organisé au stand britannique à la Safex, en marge de la 47ème FIA, le chargé d’affaire de l’ambassade du Royaume-Uni à Alger, Bernhard Garside, a indiqué que les relations entre les deux pays ont connu, ces dernières années, une évolution importante et que « le partenariat, selon la formule du 49-51%, n’a jamais constitué un frein dans le domaine de l’investissement britannique en Algérie ». Pour l’ambassadeur-adjoint anglais, l’essor des relations entre l’Algérie et l’Angleterre a connu son envol précisément depuis la  visite du Premier ministre britannique, David Cameron en janvier 2013, à l’issue de laquelle « un changement important dans nos relations économiques est constaté », constate-t-on. Par ailleurs, le diplomate anglais a rappelé que « l’Algérie est le quatrième marché en Afrique pour les exportations britanniques, après l’Afrique du Sud, l’Egypte et le Nigeria ». Il faut mettre en exergue que depuis la visite de David Cameron en Algérie, les relations commerciales ont connu un véritable « nouveau départ ». Visite qui a constitué sans aucun doute, l’aboutissement de l’évolution crescendo des relations bilatérales. La coopération algéro-britannique est « incroyablement positive », selon Bernhard Garside qui a également souligné que « les deux parties sont en train de mettre en place de solides fondements pour promouvoir, de façon remarquable, les relations bilatérales tous azimuts ». Ceci en raison des atouts économiques indéniables de l’Algérie et les avancées démocratiques qu’elle a réalisées à la faveur des reformes politiques engagées, renforcent la crédibilité de l’Algérie en tant que pays avec lequel le Royaume-Uni ne veut nullement rater l’occasion de développer ses relations.  Estimant que l’Algérie possède des opportunités très importantes, Bernhard Garside a indiqué que la mission de la représentation diplomatique de son pays est d’expliquer dans les régions d’Angleterre, d’Ecosse, des pays de Galle et de l’Irlande du Nord, que « le moment d’investir tous azimuts en Algérie est bel et bien venu ». Ce pourquoi, il a fait savoir aux journalistes présents que son pays est prêt à entrevoir un partenariat « durable », précisant que les sociétés britanniques étaient en Algérie pour « le long terme ». Enfin, le diplomate anglais a annoncé que le nouvel ambassadeur britannique en Algérie, Andrew Noble, sera à Alger le 7 juin prochain, en remplacement de Martin Roper. De son côté Lady Olga Maitland, responsable de la chambre de commerce algéro-britannique, n’a pas tari d’éloges à l’endroit de l’Algérie qu’elle considère comme « un partenaire stratégique pour l’Angleterre ». Ainsi, si la règle 51-49 n’a jamais constitué un blocage pour les entreprises britanniques d’investir en Algérie, elle considère, toutefois, que parmi les problèmes qui entravent, quelque peu, les investissements figurent les « difficultés » pour rapatrier les dividendes, mais tout en soulignant le fait qu’en dix années les deux pays ont connu une percée remarquable et une amélioration « exceptionnelle ».

  Ferhat Zafane

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