Qui pour arrêter l’exploitation de ces innocents appâts ?

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Le phénomène migratoire qui envahit la ville de Tizi-Ouzou a rajouté une bien laide couche à la situation, peu reluisante, d’une certaine frange d’enfants. Il y avait déjà ces jeunes filles, aux habits extravagants, bébés sur les genoux, qui s’emparent des coins stratégiques des principales rues pour quémander, qui l’achat d’un sac de semoule, qui un bidon d’huile… Mais c’est juste la technique, elles choisissent le langage qui touche. Mais sinon, elles sont là pour ramasser le plus possible d’argent. Il y en a même qui exhibent des ordonnances, avec enfants somnolents pour bien appâter… Ce sont de vraies pros qui titillent et jouent sur la sensibilité et la pitié des âmes charitables. Il y a juste la langue et le ton qui les trahissent. Elles viennent d’ailleurs, des autres wilayas, même si pour certaines, cela fait un bon bout de temps qu’elles ont adopté Tizi-Ouzou. Le contraire n’est sans doute pas vrai. Les Kabyles n’ont jamais été tentés par cette pratique. Elles interpellent les passants, avec un kabyle déchiqueté. Tout comme ces nombreuses familles syriennes, qui ont fait leur apparition depuis quelques mois à travers la cité. Celles-ci se sont spécialisées dans la vente… de mouchoirs en papier. Elles ciblent, généralement, les carrefours. Sous la pluie ou le soleil, les femmes et les hommes se mettent à terre, en retrait, pendant que les gamins s’en vont carrément au contact des automobilistes pour leur proposer des paquets de mouchoirs… Sans que cela n’interpelle personne, le phénomène dure. Le danger qui guète ces enfants aussi !

D. C.

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