Les terminales entre espoir et fatalité à Boumerdès

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Les épreuves du baccalauréat débuteront, aujourd’hui, et se termineront le 5 juin prochain, notamment pour les filières scientifiques, mathématiques et économiques. Les littéraires quant à eux termineront un jour avant. Et comme nous l’ont confié plusieurs lycéens, hier, les révisions devaient durer jusque tard dans la nuit. « Je ne lâcherai pour rien au monde mes cahiers, mes fiches ou mes livres. Je ne m’arrêterai que si le sommeil me gagnait, mais je reprendrai mes révisions dès le réveil », nous dira Hamida, en classe de lettres et philosophie, dans un lycée du centre-ville de Boumerdès. La lycéenne nous confiera également que les cours de philosophie ont pratiquement absorbé la plus grande partie de son temps, d’autant que de nombreux chapitres du programme, notamment ceux en rapport avec l’épistémologie et la méthodologie des sciences n’ont été qu’évasivement abordés par leur professeur. La raison en est les différentes grèves, notamment une qui a duré presque un mois. La crainte d’échouer dans cette matière, dont le coefficient est 6 pour la filière lettres, est palpable chez la plupart des candidats concernés. L’on apprendra que beaucoup ont opté pour des révisions en groupes. En effet, à la bibliothèque de la maison de la culture ou dans les salles de révisions des différents lycées ou instituts universitaires de la ville, des élèves s’échangeaient, hier encore, sans faire trop de bruit, des informations sur des questions de morale, de politique, ou des thèmes de psychologie. « Tout sera révisé pour chaque filière, avant que nous subissions l’épreuve proprement-dite », souligne Racim, élève en gestion. Il nous précisera qu’il a, en compagnie d’un bon nombre de ses camarades, suivi des cours de soutien, dans différentes matières du programme. L’objectif général, à n’en pas douter, est de décrocher le bac du premier coup, nous diront tous les lycéens que nous avons approchés.

Salim Haddou

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