La daïra de Maâtkas, sise au sud du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, a bénéficié d’un projet de réalisation d’un hôpital de 60 lits depuis l’année 2011. L’assiette de terrain est choisie, et elle est sise à Fekrane, dans la commune de Souk El-Tenine, l’étude du sol est finalisée, mais le lancement des travaux tarde à se faire. Le maire de Souk El-Tenine que nous avons abordé à ce sujet dira : «Le lancement de ce projet est tributaire d’une rallonge financière. Le dossier est au niveau du ministère des Finances». Pour sa part, le Directeur de la santé publique (DSP) que nous avons aussi questionné à ce propos, lors du lancement des travaux de l’hôpital des Ouadhias, répondra également : «Le projet est acquis. Toutefois, nous continuons à le défendre au niveau du ministère pour obtenir une rallonge financière». Signalons que cette infrastructure hospitalière est fortement attendue par une population locale estimée à plus de 60 000 habitants. Une population qui aspire à des soins efficients. Pour le moment, la couverture sanitaire au niveau de Maâtkas et Souk El-Tenine est loin de répondre aux besoins des habitants. La seule polyclinique, digne de ce nom, disponible au chef-lieu de Souk El-Tenine est toujours en piteux état. Elle accuse un manque en moyens humains et matériels. A ce sujet, le DSP de Tizi-Ouzou révélera : «Nous avons dégagé un montant de 600 millions de centimes et l’APW a participé avec une autre enveloppe de 150 millions de centimes pour réhabiliter et équiper cette polyclinique». Concernant les 3 unités de soins de Souk El-Tenine éparpillées à travers les villages Tighilt Mahmoud, Agouni Bouffal et Taghlit, elles ne fournissent que des prestations de base, à savoir le changement des pansements et les injections. C’est comprendre qu’il y a urgence de réhabiliter la polyclinique du chef-lieu et surtout multiplier les démarches afin de lancer le projet de l’hôpital de Maâtkas. «Nous appelons les responsables du secteur de la santé pour concrétiser le projet de l’hôpital et faire le nécessaire afin de rentabiliser davantage la polyclinique et les unités de soins. Dans notre commune, nous comptons beaucoup d’handicapés, de vieillards et de démunis qui ne peuvent pas se déplacer et qui ne peuvent pas se payer les services des médecins privés», appellera le maire de Souk El-Tenine.
Hocine T.