Les représentants du mouvement associatif du village Ath Vouali, deuxième importante agglomération après le chef-lieu de commune, montent au créneau et dénoncent le retard mis par les pouvoirs publics quant à la prise en charge de plusieurs projets en souffrances depuis des années. A l’intérieur du village, nous avions pu constater de visu, après une tournée jeudi dernier en compagnie de quelques notables, qu’en effet plusieurs projets d’utilité publique accusent des défaillances contraignantes, à l’image de l’ouvrage de l’éclairage public réalisé depuis plus de 04 ans sur une bonne partie du village, mais inopérant, selon ces citoyens, ajouté à cela des lampes grillées sur l’ancien et qui n’ont pas été changées. Sur ce même volet, l’opération du changement des fils de l’ancienne ligne de distribution de basse tension, par le système du torsadé n’est pas menée à terme. Bien que lancée depuis presque une année, l’entreprise chargée de cette opération a plié bagages, apprend-on. Comme il nous a été donné de constater qu’un pilon électrique en ciment, à l’intérieur du quartier sud du village, dont la base a été complètement dénudée par l’érosion, ne tient encore debout que par un fragile équilibre, et constitue un grand danger pour les riverains. Dans le même quartier, l’ancien réseau d’assainissement réalisé de manière traditionnelle et qui enregistre de nombreuses avaries, n’est pas encore pris en charge. D’autant plus qu’une opération de bitumage des rues est lancée dans ce village, mais les représentants du mouvement associatif sont résolus à empêcher la reprise du bitumage tant que le réseau d’assainissement n’est pas réalisé. L’AEP aussi pose problème au niveau de l’ancien réservoir de 75 m3. Selon les représentants du village, cet ouvrage réalisé aussi de manière traditionnelle et qui alimente une bonne partie du village, affiche avaries, fissures, fuites et usures. Des flaques répugnantes des eaux stagnantes à sa base s’infiltrent à l’intérieur, mais il n’en demeure pas moins que l’effroyable vision est offerte par la fourchette de distribution et répartition du débit ; un ouvrage en fonte réalisé avec une dizaine de tuyaux au départs, le tout vétuste et chargé d’une épaisse couche de rouille qui donne des sueurs froides. Cela en plus du raccordement rafistolé à l’aide de morceaux de chambre à air et du fil d’attache, un cas sur lequel doit se pencher en urgence le service d’hygiène de l’APC pour y remédier sans délais, car les risques d’MTH planent en ces lieux autour de l’ouvrage. La dernière contrainte soulignée par les villageois est relative aux chutes de tension de l’énergie électrique, bien qu’un poste maçonné qui devrait recevoir le nouveau transformateur de renforcement, a été réalisé et livré depuis 05 mois, selon eux, mais non opérationnel à cause des équipements qui ne sont pas encore montés.
Oulaid Soualah