Comme chacun le sait, la cueillette des olives est la première étape d’une activité qui s’effectue selon un circuit impliquant un bon nombre d’acteurs. Et si les propriétaire d’oliveraies s’occupent essentiellement du ramassage, en revanche l’acheminement et l’extraction de l’huile et son stockage sont souvent des taches confiées aux propriétaires des huileries. Mais ces dernières années, de nouveaux acteurs sont arrivés en force. Une sorte d’intermédiaires qui se sont spécialisés dans l’achat et la vente des olives. En effet, dès que la cueillette débute, des baraques installées ici et là font leur apparition. Ces jours-ci, tout au long de la RN 26, d’immenses quantités d’olives se trouvent entassées au bord de la route. Le travail de ces commerçants grossistes consiste à acheter des olives à des prix très bas pour les revendre plus tard aux propriétaires d’huileries à des prix souvent beaucoup plus chers. Pour rappel, ce marché obéit à la loi de l’offre et de la demande. Cette année par exemple, comme la cueillette est maigre, les prix ont automatiquement flambées, le kilo d’olive coûte 20 dinars en ce moment, mais dans les jours à venir il atteindra sûrement de 30 à 35 dinars. Toutefois, vers la fin de l’olivaison, ces grossistes qui auraient sans aucun doute stocké des dizaines de tonnes d’olives commercialiseront cette récolte à des prix doubless s’assurant ainsi de gros bénéfices. Certes ce commerce fait nourrir beaucoup de gens mais les propriétaires d’oliviers se plaignent souvent de ces commerçants et doutent de leur honnêteté, car au regard de beaucoup, ces grossistes sont complices des voleurs d’olives qui viennent écouler de grandes quantités d’olives volées chez ces grossistes. Ce qui nous porte à dire que ce commerce florissant reste douteux.
DJ. M.
