Les participants au 9ième Congrès de la Société algérienne de diabétologie, qui s’est tenu ces derniers jours à Alger, ont, une fois de plus tiré la sonnette d’alarme : cette maladie ne cesse de prendre, dans notre pays des proportions alarmantes. Une enquête, menée dans certaines régions de l’Est du pays, a montré, par exemple, que 8,8% de la population de ces régions est atteinte. Le diabète est non seulement une maladie chronique qui nécessite des soins coûteux mais aussi une affection redoutable par les complications qu’elle entraîne : rétinopathie, pouvant conduire à la cécité, atteintes cardiovasculaires, maladies rénales etc. D’autres problèmes liés à cette maladie ont été débattus lors du Congrès : en plus des complications cardiaques, on a évoqué les dysfonctionnements érectiles (impuissance sexuelle) qui atteint aussi bien les sujets patients âgés que les patients jeunes. De nouvelles thérapies sont expérimentées dans le monde et elles laissent beaucoup d’espoir aux malades. Cependant, les mesures préventives ne sont pas à négliger. Chacun sait aujourd’hui que l’obésité est facteur de risques ainsi que certains déséquilibres alimentaires : aussi est-il conseillé, aux sujets à risque, de mieux contrôler leur régime alimentaire, de cesser de fumer, de faire plus de sport ! Il faut aussi se soumettre régulièrement à des contrôles : on sait que la maladie, quand elle est décelée à un stade précoce est plus facile à traiter et que les sujets ont plus de chance d’éviter ses complications.
S. Aït Larba
