Pour sa part, le deuxième représentant de la wilaya de Tizi-Ouzou aux championnats du monde de Kempo, qui se sont déroulés en Hongrie, Arezki Mahtout, a décroché la médaille d’argent en MMA Kempo et deux autres de bronze en semi kempo et Knockdown. Une triple consécration pour l’enfant de Maâtkas, qui se voit ainsi récompensé pour les efforts consentis durant de longues années de travail. C’est en 2005 que le sociétaire de la JSC Maâtkas a découvert le Kempo, après avoir débuté très jeune, dans la pratique des arts martiaux, en judo. Un choix motivé et pas difficile à faire, sachant que son cousin, Mahtout Rabah, encadreur fédéral et entraîneur des quatre associations de la wilaya de Tizi-Ouzou avec près de 300 athlètes sous sa coupe, était derrière le lancement de cette discipline chinoise qu’est le Kempo (la loi du poing), au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou. Travaillant donc, sous la coupe de son cousin, Mahtout Arezki, qui a decroché plusieurs titres au niveau national, s’est fait très vite remarquer dans cette discipline pas très vulgarisée. Ses performances lui ont valu une première participation avec la sélection nationale au mondial qui s’est déroulé en Turquie, en 2012. Une participation où il avait décroché deux médailles de bronze et qui lui a servi en se frottant aux meilleurs athlètes du monde, pour acquérir de l’expérience. Des enseignements qui lui ont permis de se distinguer, lors des derniers championnats du monde en Hongrie, où il réussira, cette fois, à s’offrir la deuxième place des championnats du monde et deux médailles de bronze. Des titres qui dénotent de la capacité de cet athlète, âgé de 30 ans, qui se dit heureux d’avoir opté pour cette discipline qui lui a procuré du bonheur et de la joie. «En choisissant le Kempo, j’etais persuadé que c’était le bon choix. Lors des championnats du monde en Hongrie, j’ai réussi à améliorer ma performance, par rapport à celle obtenue en Turquie en 2012, en décrochant, cette fois, le titre de vice-champion du monde. C’est un autre de mes rêves que j’ai realisé après plusieurs années de sacrifices. Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé soutenu et cru en moi, à commencer par mes entraineurs et mes proches, sans oublier mes coéquipiers de la JCS Maâtkas. J’espère que ces titres ne passeront pas inaperccus et que les responsables de la wilaya vont accorder une attention particulière à cette discipline qui souffre d’un manque criant de moyens, notamment dans la wilaya de Tizi-Ouzou. En ce qui nous concerne, nous avons honnoré le pays, et le reste est du ressort des responsables», nous dira Arezki Mahtout.
S. K.

