C’est la fin du calvaire des habitants de Draâ El Mizan, notamment les riverains des rues Abane Ramdane, Si El Haouès et Emir Abdelkader, et des automobilistes qui empruntent ces chemins du centre ville. En effet, à leur grande joie, les rues et ruelles de la ville ont été toutes bitumées, la semaine dernière, dans le cadre du programme d’amélioration urbaine. Il ne reste que celle qui mène vers les galeries « La Fontaine » (ex Souk El Fellah). Si cette opération a réjoui tout le monde, il ne reste aux services concernés qu’à programmer le dallage des trottoirs qui n’ont pas encore subi de réfection, et pour certains, depuis l’époque coloniale. Certes, certains, à l’exemple de ceux qui se trouvent sur les axes allant vers le CEM Frères Harchaoui, vers le quartier Malakoff ou encore vers le CEM Krim Rabah, ont été dallés, mais l’opération d’aménagement urbain n’a pas encore touché une grande partie de la ville. « C’est dans le programme », se suffira de nous dire une source proche de ce dossier. Les responsables locaux ont annoncé à maintes reprises, qu’une enveloppe conséquente était réservée à ce volet. Mais apparemment, le manque d’entreprises candidates pour décrocher ces marchés est à l’origine de ce retard. Une autre nouvelle, allant dans le même cadre, nous est parvenue. Une entreprise a lancé les travaux de revêtement au lotissement Aid Slimane. » Les engins sont sur place. Maintenant, on peut dire que nous allons sortir du bourbier dans lequel nous avons vécu plus d’une vingtaine d’années », nous dira un résident de ce quartier. Par ailleurs, les résidents du lotissement sud sont montés au créneau pour réclamer de bénéficier eux aussi d’une telle opération pour leur quartier. « Le bitume, réalisé en tri couches, a s’est complètement effrité. Nous interpellons les autorités pour y remédier », dira un membre du collectif des habitants du quartier dit » Hydra ». En clair, en dépit de ces manques qui seront comblés incessamment, les opérations d’amélioration urbaine sont tout de même à l’ordre du jour et se poursuivent les unes après les autres. Une chose est sûre, les services chargés de ce volet ne ménagent aucun effort pour les faire aboutir, d’autant plus que l’argent est disponible. » Nous avons établi des fiches techniques, dont certaines ont eu l’avis favorable, pour en finir avec cet aménagement. Même les lotissements récemment créés par des privés ont bénéficié de certaines opérations de désenclavement », nous apprendra une autre source.
Amar Ouramdane