Une vingtaine d’entreprises classées défaillantes

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Elles sont une vingtaine d’entreprises locales à avoir été classées dans la liste noire des entreprises défaillantes. C’est ce que nous a confié le directeur du logement et de l’équipement public, Banouh Mustapha, qui souligne que la majorité d’entre elles activent dans le domaine du bâtiment et que la liste concerne uniquement les trois dernières années. Cette initiative du ministère de l’Habitat d’établir une liste noire a pour but d’indexer les entreprises défaillantes dans les projets qui leur sont confiés. Des projets qui sont restés en chantier et leurs échéances toujours reportées. Sur le territoire national, ce sont 300 entreprises qui figurent sur ladite liste noire. «D’un côté il y a de bonnes entreprises qui bénéficient du soutien de l’administration pour qu’elles accèdent même à des contrats de gré à gré. De l’autre côté il y a des entreprises classées sur la liste noire, défaillantes et dont les contrats ont été résiliés», dira M. Banouh. Le responsable soulignant au passage que «sur les 1800 entreprises que compte la wilaya, plus de 1 400 activent dans le domaine du bâtiment». Le Dlep, revenant à celles portées sur la liste noire, ajoutera : « les entreprises du bâtiment figurant sur la liste noire, concernant Tizi-Ouzou ou les autres wilayas, voient leurs noms affichés au niveau du site du ministère comme étant défaillantes». Parlant de résiliation, le responsable affirme que cela sous-entend bien évidemment «l’existence de pénalités financières très importantes et énormément de pertes », sans pour autant aller dans le détail de ces pénalités. Banouh soulignera : «cela ne fait jamais plaisir de résilier les entreprises, mais lorsque celles-ci ne parviennent plus à donner de bons résultats, pénalisant la population, il n’y a aucun autre choix». Le directeur enchaîne en expliquant : «parfois il s’agit d’équipements ou de logements à livrer et l’entreprise abandonne carrément le chantier en ne faisant plus d’efforts, malgré l’accompagnement de l’administration. Nous étions obligés de passer à l’action».

T. Ch.

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