L’épanouissement des jeunes passe indubitablement par la réalisation d’espaces culturels et sportifs. Erigée au statut de municipalité en 1985, Frikat souffre d’un manque criant en matière d’infrastructures pouvant canaliser les potentialités existantes au sein de la frange juvénile.Certains diront que cette localité dispose d’une maison de jeunes tout comme les communes voisines, cependant, il faudrait dire que cette dernière ne répond pas aux besoins de tous ces jeunes qui passent leur temps dans leurs villages nichés au pied du Djurdjura entre l’oisiveté et les vices de toute nature. Effectivement, pour se rendre d’Ath Boumaâza et bien d’autres hameaux environnants, les jeunes manquant de moyens doivent faire des pieds et des mains pour descendre jusqu’au chef-lieu. Répondant un tant soit peu aux jeunes d’Ath Ali, une maison de jeunes a été lancée. Seulement, il faudra signaler que beaucoup reste à faire dans ce projet. Actuellement, elle a atteint environ 80% d’avancement. Les jeunes attendent la réalisation puis l’inauguration de cette infrastructure. De tels projets sont attendus par les autres villages, du moins les plus importants. Parce que de telles réalisations viendront d’autre part aider le mouvement associatif à se relancer.Dans cette localité, les associations culturelles sont en hibernation car elles manquent d’espaces pour s’épanouir. Sur le plan sportif, la municipalité n’a rien d’autre qu’un terrain de football qui ne sert presque à rien quand on sait qu’aucun club n’a été créé à Frikat. Dans cet ordre d’idées, l’inscription d’une salle polyvalente urge. En parallèle, il faudrait dire que les jeunes de la région sont connus même au niveau national dans le domaine de la boxe chinoise. Certains athlètes ont participé à des compétitions internationales où ils ont été honorés. En tout cas, le club des jeunes de Frikat compte relancer ce style. D’ailleurs, ils se préparent à solliciter les élus à ce sujet. La culture et le sport sont les parents pauvres dans cette localité. La nouvelle assemblée réussira-t-elle à venir à bout des peines des jeunes de Frikat ? Telle est la question qui demeure toujours ouverte.
Amar Ouramdane