Affaissement de la chaussée

Partager

Cela se passe en face de la résidence universitaire de jeunes filles « Kebal Aïcha », au niveau du quartier dit des 338 logements – Aït Benamar. La route venant du carrefour Errich et menant au stade semi-olympique est si dégradée à ce niveau-là que les automobilistes trouvent des difficultés à passer avec la première vitesse. Crevasses, fissures, cratères et autres obstacles rendent la circulation sur ce tronçon pour le moins éreintante. On a assisté la semaine passée, à l’action d’un véhicule ayant freiné brusquement devant un grand trou et qui a été percuté à l’arrière par le véhicule qui le suivait. Ayant assisté à la bagarre qui s’en est suivie, un passant, habitué des lieux, nous a avoué que ce n’est pas la première fois que des petits carambolages se déroulent à cet endroit, particulièrement lorsque la route est inondée par les eaux de pluie, comme ce fut le cas le 2 juin dernier. On ne voit alors ni cratère, ni crevasse, ni bosse, jusqu’à ce que la roue s’engouffre brusquement, pouvant même entraîner un choc pour la carrosserie. À cet endroit précis, la route aborde une dépression bien visible. Le creux qui constitue le réceptacle des eaux est un ancien lit d’oued. En outre, la route est construite sur du remblai. Deux facteurs qui ne font que fragiliser la chaussée. Toutes les réfections dont elle a fait l’objet n’ont pas tenu longtemps. Il s’agit, en fait, de bricolages qui consistent à refaire le tapis superficiel. Sans une couche d’assise, en pierres ou en béton, installée bien en profondeur, cette portion de la route continuera à poser de sérieux problèmes pour la circulation.

N. M. Taous.

Partager