Tizi N’Tléta : Des eaux usées à ciel ouvert, à Alma N’Selah

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Le marasme perdure au quartier Alma N’Selah. Les habitants se sentent « lésés » se disant  manquant de plusieurs commodités dans leur quartier. En plus de la route qu’ils disent être impraticable, ils soulèvent un autre problème, et pas des moindres, auquel ils font face au quotidien, menaçant la santé publique et agressant l’environnement. Il s’agit d’un oued charriant des eaux usées à ciel ouvert et traversant ledit quartier en plein cœur, causant une myriade de désagréments.  Il convient de noter que ce quartier reçoit tous les rejets provenant du village Cheurfa (sis en amont), et que le réseau d’assainissement est quasiment inexistant à Alma N’Selah. « Ici, les habitants sont médusés par la passivité des responsables concernés devant des cas aussi urgents, sinon comment se fait-il qu’un tel problème ne soit pas encore réglé », clamera un habitant. Et d’ajouter : « C’est un problème de santé publique qu’il faut prendre en charge le plus tôt possible » Un autre citoyen lui emboîtera le pas : « Les odeurs nauséabondes qui s’y dégagent envahissent nos maisons et nous empoisonnent la vie. Les enfants pataugent eux aussi dans ces eaux usées. Cet oued coule à quelques mètres de nos foyers. Il y a vraiment d’énormes risques de maladies à transmission hydrique. La situation s’aggrave notamment avec les grandes chaleurs qui arrivent ». Il est à noter que ces risques de maladies menacent toute la région, puisque ces eaux usées convergent vers le barrage de Taksebt. « Malgré les assurances des responsables du secteur de l’hydraulique, quant à la qualité des eaux du barrage, la réalité est toute autre », avance M. Sehaki Hocine, élu à l’APC de Tizi N’Tléta, qui ajoute : « Il faut trouver une solution pour ce quartier, car le danger est omniprésent et plusieurs maladies peuvent apparaître à tout moment ».  Notre interlocuteur préconise l’inscription d’un projet d’envergure en vue de remédier à cette situation que d’aucuns disent insoutenable.      

A. G.

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