L’EPSP paralysé par une grève des travailleurs

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L’agression, dernièrement, d’un agent de sécurité au niveau de l’Etablissement de proximité de santé publique (EPSP) d’Aokas, par des individus, a fait réagir les travailleurs de cette structure sanitaire, qui ont enclenché à partir de dimanche, un mouvement de grève de trois jours, à l’appel de leur syndicat (SAP). À travers cette action de protestation, les grévistes dénoncent « le climat d’insécurité qui prévaut dans l’enceinte même de cet EPSP», et réclament un renforcement de la sécurité. «Nous travaillons dans une atmosphère délétère et sous une forte pression, faute de sécurité. Dernièrement, l’un de nos agents de sécurité a été agressé par des individus, ce qui lui a valu 10 jours d’indisponibilité», a indiqué le S/G de la section de l’EPSP d’Aokas du Syndicat algérien des paramédicaux. Ce syndicaliste déplore des agressions physiques et verbales dont est victime le personnel exerçant au service des urgences. «Il ne se passe pas un jour sans que des dépassements ne soient enregistrés au service des urgences. Des médecins et infirmiers reçoivent des menaces et sont soumis à de fortes tensions et pressions exercées sur eux par des patients et leurs accompagnateurs», a-t-il encore regretté. Ces protestataires réclament une intervention urgente de la part de la direction régionale de la santé pour remédier à cette situation «qui porte préjudice à la profession de la médecine».

B.S.

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