La Dépêche de Kabylie : Comment avez-vous vécu votre première expérience en Ligue une professionnelle ?
Salhi Yacine : Très bien, je n’ai pas eu beaucoup de soucis pour intégrer le groupe, on a tout fait pour me mettre à l’aise, notamment les joueurs Zaidi, Chebana, Dehouche… etc., sans oublier l’entraîneur Amrani qui m’a beaucoup aidé en m’incitant à travailler davantage et à persévérer.
Vous avez rejoint une équipe qui luttait pour le maintien, il y avait donc, certainement, de la pression, comment avez-vous géré tout cela ?
Il y avait certes une grande pression, mais il y avait aussi cette solidarité du groupe et la volonté de lutter et de se battre jusqu’au bout. Et malgré le fait que cela s’est répercuter sur moi, puisque j’ai été rarement aligné j’ai accepté et compris cela, puisque le coach préférait faire jouer les joueurs qui était là depuis le début de saison, donc plus expérimentés que moi. Mais l’essentiel est que le groupe a été solidaire et que l’équipe a assuré son maintien.
Vous avez laissé le MC Bouira dans une mauvaise posture, donc la pression était doublement ressentie, non ?
Effectivement, même si j’avais rejoint le MOB et que je devais à tout prix rester concentré avec mon nouveau club, je ne vous cache pas que je suis resté en contact avec mes ex-coéquipiers pour avoir des nouvelles du club. Heureusement qu’en fin de compte, les deux équipes ont assuré leur maintien.
On vous a vu au stade de Bouira, lors de la dernière journée du championnat de la régionale II, soutenir votre club, le MCB, qui disputait sonmatch de la saison face au SS Sidi Aïch ?
Il était de mon devoir de venir soutenir moralement mes ex-coéquipiers, d’autant que la rencontre était capitale. Un nul ou une défaite était synonyme de relégation, et à un moment donné j’avais des fourmillements dans les jambes, je voulais tant entrer pour aider mes ex camarades.
Parlez-nous de votre avenir ?
Pour le moment, je suis bien au MOB, où je me sens en famille, que ce soit avec les joueurs, les dirigeants, et surtout le public merveilleux qui n’a pas cessé de soutenir son équipe dans les moments difficiles. Sincèrement, le public Mobiste est exceptionnel et mérite tout le respect. Aujourd’hui, je profite l’occasion pour rendre visite à ma famille à Z’riba et à mes amis, avant de rejoindre Béjaia pour la reprise des entraînements prévue à partir du 22 juin. Je sais très bien ce qui m’attend et ce que les autres attendent de moi, je ferai en sorte de travailler d’avantage et de persévérer pour m’imposer parmi les titulaires et gagner davantage la confiance du coach.
Un dernier mot ?
Je tiens vivement à remercier le MOB, joueurs et dirigeants, et particulièrement l’entraîneur Amrani, qui n’a pas cessé de m’encourager et me soutenir pour travailler et avoir plus de confiance en moi-même, sans oublier mon ex équipe, le MCB, ainsi que Kamel Ould Mohamed, le manager qui m’avait proposé au MOB, sans oublier le président de l’équipe El Charika de Bouira et l’entraîneur Ouadi Sid Ali, mon premier entraîneur, avec lequel j’ai beaucoup appris et grâce à qui je suis là aujourd’hui.
Entretien réalisé par A. M’henna