Rationnement oblige, les foyers de la commune d’Ighram sont alimentés en eau potable à raison d’une fois tous les trois jours. Cette diète hydrique, nous apprend-on, est imposée par une disponibilité drastiquement limitée de la ressource mobilisée. « Notre commune est desservie par un seul forage. Pour ne rien arranger, il est en proie à des ensablements récurrents, chose qui nous contraint à changer de pompe 2 à 3 fois par an », dira M. Ibaliden, maire d’Ighram. Parallèlement, le P/APC fait remarquer qu’un 2e forage réalisé depuis l’année 2012, dans le cadre des programmes sectoriels, n’est pas mis en service à ce jour et son équipement n’est pas encore installé. « Même les équipements de l’unique chaine AEP en service sont dégradés. Une fiche technique, élaborée par la subdivision de l’hydraulique d’Akbou, a fait ressortir le besoin d’injecter 19 millions de dinars pour réaliser la rénovation nécessaire », souligne l’édile communal, déplorant au passage, que la direction des ressources en eau, saisie sur ce dossier, n’a pas donné de suite. Le premier responsable de l’APC signale que le même sort est réservé à une autre fiche technique en rapport avec la réfection de la conduite de refoulement en acier. « Cette conduite a, certes, fait l’objet d’opérations de réfections réalisées en deux tranches sur les programmes sectoriels, mais il reste un tronçon de 900 ml très dégradé », déclare le maire. Ce dernier souligne que des employés municipaux sont constamment sur le terrain, pour tenter de colmater les brèches mais sans trop de succès, vu la vétusté avancée de cette conduite, se prêtant très peu à la soudure. « Une autre fiche technique relative à un projet de rénovation de cette conduite, est proposée pour une inscription sur le budget de wilaya », nous confie le maire qui a exprimé son optimisme quant à sa prise en charge.
N. Maouche