De nos jours, on assiste parfois à des phénomènes qui prennent, malheureusement, de l’ampleur sans que les personnes ayant été à l’origine des faits ne se soucient guère des retombées qui pourraient coûter cher aux victimes. Ainsi, en parcourant le CW98 à partir du carrefour de Bouaiche jusqu’à M’Chedallah, on constate dans plusieurs endroits que des bas-côtés de cet axe sont squattés par des personnes qui mettaient soit de grosses pierres ou des débris de verre interdisant de ce fait aux automobilistes d’y marquer un arrêt ne serait-ce que d’urgence. Inutile de penser à changer une roue ou tomber en panne dans ces endroits ! Seule la chaussée bitumée revient de droit à l’automobiliste. Ce phénomène qui s’étend sur une assez longue portée, se « normalise » de plus en plus comme si cela revient de droit à un propriétaire d’un lopin de terre, qui longe une partie de ce tronçon, de s’accaparer de cet espace. Les usagers de ce chemin, qui assistent impuissants devant cet état de fait, font tout leur possible pour l’éviter et empruntent celui de la RN5. Afin de trouver les raisons de cet acte, beaucoup d’automobilistes nous ont affirmé que les personnes ayant recours à ce procédé pensent empêcher, de cette manière, certains automobilistes « indélicats » de consommer de l’alcool, en soirée, dans ces endroits. Cela est-il du ressort de la personne d’agir à sa guise pour se faire justice ?
S. M.