Les travaux de réalisation de l’unité secondaire de la protection civile de Tizi Gheniff touchent pratiquement à leur fin. En effet, implantée entre le stade communal et le siège de la sûreté de daïra, le projet de cette caserne de pompiers, qui devait normalement entrer en fonction il y a quelques années, a été sauvé in extremis suite au retour de son initiateur à la wilaya de Tizi-Ouzou en tant que directeur de la protection civile, le colonel Brahim Mohamedi. Ce dernier était, pour rappel, le chef de l’unité de Draâ El Mizan, avant sa promotion en tant que directeur de la protection civile de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les travaux s’étaient arrêtés en 2004, laissant les lieux en état de chantier abandonné qui sera investi par de jeunes gens oisifs pour leurs soirées arrosées. Le premier responsable de la wilaya, M. Abdelkader Bouazghi, ne fera d’ailleurs que constater l’horrible gâchis sur les lieux, lors d’une visite effectuée dans la daïra de Tizi Gheniff, au début du mois de février 2011. Néanmoins, au mois de mars 2013, lors de son premier point de presse après son installation, le colonel Brahim Mohamedi, annoncera la mise en service de pas moins de onze unité en 2014, parmi lesquelles celle de Tizi Gheniff. Aussi, c’est à la fin du mois de juillet 2013 que les travaux ont été relancés et que la physionomie du chantier a commencé à changer au fur et à mesure, pour prendre un aspect radieux que les citoyens ne cessent, non seulement de contempler, mais également d’essayer de découvrir le secret de cette prouesse qui a fait qu’un chantier avance à cette vitesse vertigineuse sans rencontrer de problèmes ni connaître des arrêts momentanés, ce qui est très rare à travers tout le territoire national. Il faut dire que sur le chantier, le suivi est permanent et presque quotidien de la part des responsables. « Si vous voulez des informations sur le chantier, adressez-vous au directeur de la protection civile de Tizi-Ouzou ou au chef de l’unité de Draâ El Mizan, d’ailleurs, vous avez de grandes chances de les rencontrer sur le site car ils viennent deux ou trois fois par semaine », nous répondent les ouvriers en l’absence de l’entrepreneur. Cette unité de la protection civile de Tizi Gheniff, avec sa grande superficie, ses bâtiments et tout son intérieur fait de marbre et de faïence, est un véritable bijou. Ça n’a rien à voir avec les anciennes unités, austères et souvent trop exiguës, à l’exemple de celles de Draâ El Mizan et de Ouadhias.
En ce qui concerne son inauguration, il est fort probable qu’elle soit programmée pour le 5 juillet prochain, soit une année après la reprise des travaux.
Essaid Mouas