Beaucoup de choses ont été dites au sujet du sachet noir en plastique, mais rien n’a été fait jusque-là pour trouver une solution idoine à ce problème, qui demeure « une sérieuse menace pour la santé publique », d’après les spécialistes en environnement. Des sonnettes d’alarmes ont été tirées, il y a des années, contre l’utilisation de ce genre de produit, mais force est de constater que l’on en fait encore usage parmi les ménages et les commerçants notamment. Le sachet noir, comme il est connu, est produit à partir de matières recyclées. La dangerosité de ce produit réside dans le fait qu’il contient des matières hautement toxiques, à l’instar du plomb et de l’arsenic, qui peuvent provoquer de graves ennuis de santé à de fortes doses ! Ce que beaucoup de gens ignorent. D’après notre constat, le sachet noir est encore d’usage dans les différentes activités quotidiennes. On le trouve, surtout, dans le commerce où il est très utilisé par les commerçants et les clients. Au marché hebdomadaire de M’Chedallah, pour ne citer que cette localité l’utilisation du sachet noir n’est un secret pour personne. En effet, les marchands mettent les différentes denrées alimentaires achetées par leurs clientèles, comme la viande, les légumes et les fruits, dans des sachets noirs. Tous les chalands se « promènent » dans ce marché avec plusieurs sachets noirs dans les mains. Avec les rayons du soleil qui frappent directement ces sachets, le risque de décomposition des matières toxiques sur les aliments devient sérieux. Il est loin le temps où les citoyens se munissaient de couffins fabriqués avec des matériaux naturels, comme le palmier nain et l’osier, qui ne représentent aucun danger sur la santé du consommateur. Dans le même ordre d’idées, nous avons constaté que le pain est commercialisé dans des sachets en plastique, certes blancs, mais qui ne devraient pas servir à cet effet, car le plastique est toujours gorgé de matières chimiques. Sur un autre registre, l’environnement se trouve, également, en proie à la pollution au sachet en plastique. En effet, l’environnement dans la daïra de M’Chedallah est envahi par le plastique, que ce soit des sachets ou des bouteilles. Comme il est connu, cette matière met 25 ans pour se dégrader, et c’est là où réside le problème !
Y. Samir