Plan de réinsertion individuelle au menu

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Le coup de starter de la session de formation au profit des personnels d’accueil exerçant au niveau des établissements pénitentiaires de la wilaya de Béjaïa et de certaines autres wilayas limitrophes, a été donné hier, à partir de l’hôtel « Club Aloui » de Tichy. Ils étaient plus d’une centaine de spécialistes à être présents à Tichy pour suivre cette formation, laquelle rentre dans le cadre d’une convention signée, en juin 2008, entre l’Union Européenne et l’Algérie. Financé à concurrence de 18 millions et demi d’Euros, dont un million et demi versé par l’Algérie, ce programme d’appui à la réforme du système pénitentiaire en Algérie vient en soutien aux réformes engagées par les pouvoirs publics. Slimane Tiabi, directeur du programme d’appui à la réforme du système pénitentiaire au ministère de la Justice, a donné dans son allocution d’ouverture, un aperçu sur cette session de formation qui durera cinq jours. Il dira qu’elle s’articule autour de trois axes essentiels, à savoir la prise en charge des détenus et leur réinsertion sociale, l’appui institutionnel à la formation des personnels et, enfin, la sécurité des établissements et la modernisation des méthodes de gestion. La dernière phase s’achève avec cette série de journées de formation alors que la deuxième avait été entamée en avril dernier. L’orateur expliquera les quatre thèmes relatifs à l’éthique déontologique, à la gestion de la crise, au plan individuel de réinsertion et à la formation d’accueil dans les établissements. La pérennisation des acquis professionnels est la phase finale, laquelle se traduira par des contrôles et des audits. Entamé en décembre 2008, ce plan de réinsertion individuelle touchera la formation de près de 700 fonctionnaires exerçant à travers l’ensemble des établissements pénitentiaires du pays. Il est prévu, dira Slimane Tiabi, que le programme s’achève en décembre de l’année en cours. En aparté ce dernier nous dira que de nettes améliorations ont été enregistrées au niveau de la gestion des établissements pénitentiaires, et la meilleure preuve est cette participation des détenus aux différents examens et concours scolaires, qui se traduisent, à chaque session, par des résultats probants. La réinsertion des ex-détenus dans la vie active et sociale reste une priorité dans le programme des réformes du secteur.

A. Gana 

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