Cacophonie autour des examens

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Les étudiants de la faculté de langue et littérature françaises de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou refusent de passer les examens du second semestre. Ils réclament que ceux-ci soient tenus en septembre. 

Une cacophonie, sur les dates et échéances du déroulement des examens de fin d’année universitaire, s’est installée dans la quasi-totalité des facultés de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Le tintamarre ébranle, surtout, la faculté de langue et littérature françaises, au campus Hasnaoua I, puisque les étudiants refusent d’accéder aux salles d’examens. Ceci, pendant que les étudiants des autres facultés, notamment celles du campus Hasnaoua II (Bastos), ont fini par s’entendre avec l’administration sur les échéances de rattrapage. La grève de deux jours, menée par les étudiants de la faculté de langue et littérature françaises, le 2 juin dernier, soit à la date arrêtée initialement par la direction pour passer les examens du second semestre, a été à l’origine de la confusion qui y règne à ce jour, témoignent quelques  étudiants de cette faculté. « Le comité a enclenché une grève le jour même où nous devions entamer les examens, pour soutenir les étudiants de la quatrième année, inscrits dans le système classique, qui réclament le droit d’accéder au Master. Bien que le doyen de la faculté M. Ameziane, ait accepté la doléance du comité les étudiants ne semblent pas en être satisfaits, puisque le doyen refuse de consigner ses engagements sur papier, ce qui garantirait ce que les étudiants de la quatrième année réclament », nous ont expliqué certains étudiants de ladite faculté.  Ces derniers indiquent aussi que « ce sont des étudiants qui ne sont pas satisfaits de l’issue de la grève de deux jours menée par le comité qui refusent l’accès aux salles d’examens. Pour se faire, un groupe d’étudiants a carrément bloqué les accès aux salles pour empêcher les autres étudiants de passer les examens, réclamant qu’ils soient reportés pour la rentrée prochaine ». Une tentative de désamorcer cette situation, initiée par les membres du comité a échoué. Une donne qui a poussé les étudiants à réclamer une assemblée générale qui a fini par être organisée, la semaine dernière, et qui a été sanctionnée par un vote massif en faveur de la tenue des deuxièmes EMD, en septembre prochain. Néanmoins, de nouvelles donnes, que d’aucuns refusent de communiquer, semblent avoir convaincu les étudiants de cette faculté à entamer les examens du second semestre, dés aujourd’hui, mercredi.  Ce scénario a failli être reproduit dans la faculté des sciences économiques, avant que les étudiants ne se résignent à faire leurs examens du second semestre, depuis hier. Mais la situation pourrait connaître un retournement au sujet des échéances des examens de rattrapage. Les étudiants souhaitent, en effet, que ces examens soient organisés après les vacances. Et tout porte à croire que le doyen de la faculté en question, connu en milieu estudiantin pour « son sens de dialogue avec les étudiants », ait accepté la doléance de ses étudiants, avons-nous appris également. Cette solution semble avoir fait l’unanimité y compris parmi les doyens des autres facultés du campus Hasnaoua II, après qu’un mouvement de protestation d’étudiants commençait à germer, avons-nous appris auprès de Fariza. O, étudiante en fin de cycle à la faculté de biologie.  « L’administration de l’université qui avait initialement programmé les examens de rattrapage, pour ces jours-ci, a fini par faire marche arrière sous la pression des comités des étudiants qui contestent cette décision. Des affiches signalant la nouvelle décision de l’administration d’organiser ces examens en septembre prochain ont été d’ailleurs placardées, depuis lundi, dans toutes les facultés de Bastos », a encore souligné l’étudiante.                                    

M.A.T  

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