Campagne de nettoyage à Imaaliouen

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Une campagne de nettoyage a été initiée, dernièrement, par l’association socioculturelle « Tassuta », au village Imaaliouen, situé à quelques encablures du chef-lieu de la commune de Chemini. 

Profitant la fin de la semaine et les jours de repos des fonctionnaires, la dite association a convié tous les villageois âgés de plus de 18 ans à participer au nettoyage des abords et l’intérieur du village, dans l’optique d’impliquer tout un chacun dans la protection de l’environnement. L’incivisme et l’insouciance d’une certaine frange de la population, déversant sans vergogne leurs déchets dans les caniveaux, ne laissent pas indifférentes certaines associations, à l’image de l’association Tassuta qui ne ménage aucun effort pour participer du mieux qu’elle peut dans la préservation de l’environnement même si sa vocation première n’est pas à caractère écologique. Mais faute d’inexistence d’association de ce type, les membres de ladite association n’ont d’autre choix que de combler ce vide tout en ayant à l’esprit que la préservation de notre écosystème est une urgence, compte tenu des multiples dangers qui menace dame nature. Jadis, le curage des oueds, des rivières, des caniveaux se faisait en fin de saison estivale afin d’éluder les premières pluies automnales qui peuvent s’avérer périlleuses, d’autant plus que les éboulements et glissements de terrains sont fréquents dans la région. L’absence d’entretien semble être itérative et le laisser-aller des autorités locales quant à l’urgence de la prise en charge des opérations de nettoyage, de surcroît, éviterait des dédommagements aux habitants tout en entretenant nos bourgades. La mauvaise gestion des déchets qui s’accumulent et s’entassent au fur et à mesure menace sérieusement l’écosystème et la santé des villageois. Les ordures ménagères ne sont pas les seules à ternir l’image de la compagne, car d’autres, plus consistantes, sont en prolifération. La consistance des déchets inertes (gravats), provenant des secteurs du bâtiment et des travaux publics, sont déversés, fautes d’un site approprié le long des routes, des cours d’eau, des champs ou tout simplement dans les décharges improvisées pour le compte des  ordures domestiques.

Bachir Djaider 

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