La route Kalous-Tizi Larbaâ, un danger permanent

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La route allant de l’embranchement de la RN5, au niveau de la localité de Kalous, jusqu’à la jonction avec la RN25 (Aomar-Draâ El Mizane) est dans un état de dégradation avancée. Soumise aux poids lourds transportant du granulat, du ciment et autres matériaux de construction, la route commence à prendre un relief tourmenté dès le passage à niveau, contraignant les véhicules à slalomer autour des trous, des bosses et des grandes crevasses. Le même spectacle continue, encore plus accentué à hauteur des localités de Ta Brichia et Guebbel, réduisant la chaussée à un seul passage. Les voitures et les camions qui se croisent sur ces tronçons sont astreints à passer à tour de rôle, selon le sens de la circulation. Lorsque le croisement se fait dans un virage, le danger de voir se produire des télescopages est grand.  La dégradation qui affecte cette route sur environ 3 kms a commencé il y a plusieurs années, mais elle s’est aggravée de manière brusque après le rude hiver de 2011/2012, lorsque des glissements de terrain ont été enregistrés dans la commune d’Aomar et dans la commune voisine d’Aït Laziz. Le flux de véhicules empruntant cette bretelle de la RN25 vers Draâ El-Mizan et Tizi-Ouzou est tel que, parfois, une file interminable se forme derrière deux ou trois poids lourds coincés entre les crevasses et les fortes ondulations de la chaussée. La solution entrevue un certain moment par quelques automobilistes de se rendre directement dans la ville d’Aomar, via la RN5, pour reprendre l’ancien chemin de la RN25 sur Draâ El-Mizan, s’est heurtée au flux des camions qui « assiègent » la ville d’Aomar, sachant qu’ils sont interdits de circulation sur l’autoroute Est-Ouest, actuellement, en phase de réfection. C’est là un dilemme qui ne trouvera sa solution que par une réparation sérieuse de la route endommagée (Kalous-Tizi Larbaâ), réparation qui ne devrait pas se contenter des classiques colmatages de nid-de-poule. C’est la reprise totale du corps de la chaussée que l’on devrait viser, avec des travaux de renfoncement des talus et des bordures par des ouvrages en gabion.                            

N. M. Taous

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