Stationnement anarchique en ville

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Le manque de zones de stationnement ne se limite plus aux grandes métropoles.

En effet, même les petites communes se trouvent, elles aussi, face à ce problème qui pénalise les automobilistes. La municipalité de Sidi Aïch est l’une des communes qui en souffrent cruellement en raison de l’exiguïté de ses artères. Au boulevard principal traversant le chef-lieu de bout en bout, les automobilistes se bousculent pour trouver une place où garer leurs véhicules. Même topo pour le reste des artères qui connaissent, elles aussi, un mouvement inextricable des automobilistes. L’absence de parkings ne fait que provoquer le désarroi. Les premiers à en payer les frais sont les fonctionnaires qui peinent à dénicher une place pour garer leurs véhicules. Avec la courbe ascendante que connaît le parc automobile national, il paraît plus qu’urgent d’aménager des espaces de stationnement pour fluidifier la circulation et mettre un terme aux bouchons qui se forment en raison du rétrécissement des voies par des centaines de véhicules qui stationnent sur les deux côtés des routes. D’autres villes limitrophes en souffrent également, à l’instar de Chemini, Ouzellaguen, Akbou… Il n’est pas rare de voir des automobilistes qui se précipitent pour occuper le moindre espace libre. Un livreur de lait en sachet rencontré au chef-lieu dira à ce sujet : « On est forcé de s’arrêter au milieu de la chaussée. C’est vrai que cela crée des bouchons monstres, mais y a pas d’autres solutions ». Ce qui pénalise davantage la circulation routière, dans localité de Sidi Aïch, est l’état des routes dégradées en plusieurs endroits.

Bachir Djaider

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