Le chantier de la piscine semi-olympique de la commune d’Aïn Bessem accuse un flagrant retard. Le coup d’envoi du projet avait été donné en septembre 2009, se rappelle-t-on, pour un délai de réalisation de 16 mois. En 2011, l’entreprise en charge du projet a été même mise en demeure par l’ex-wali de Bouira. Actuellement, le gros des travaux de cet établissement sportif est presque achevé comme on peut le constater sur place, mais plusieurs points d’aspect technique restent encore à terminer avant l’achèvement total des travaux. Pour la localité d’Aïn Bessem, la réalisation d’une piscine semi-olympique, dans le cadre du programme des Hauts Plateaux, est parmi les rares projets structurants ayant un impact grandissant sur le développement à l’échelle locale. Au grand dam des citoyens, notamment la masse juvénile, les travaux de réalisation de ce projet tant souhaité accusent un retard considérable. « Notre localité connaît déjà un grand déficit en matière d’infrastructures sportives et de proximité. D’ailleurs, nous avons eu la nouvelle de la piscine avec un grand enthousiasme», nous dira l’un des riverains. Et d’enchaîner : «Au départ, on laissait entendre que le projet allait être livré au mois de septembre 2011, mais, à ce jour, la piscine n’est pas encore ouverte au grand public !». Face à un manque préoccupant de terrains et d’infrastructures de loisirs et de sport, les citoyens de cette localité notamment les plus jeunes, se sentent livrés à eux-mêmes, surtout en cette période estivale où l’unique alternative reste la baignade dans des bassins agricoles ou au barrage de la localité. Des expéditions dangereuses et à grand risque, vu le nombre non négligeable d’accidents et de décès par noyade, enregistré au niveau de ces bassins. Rien que pour cette année, trois jeunes adolescents ont perdu la vie au niveau du barrage Oued Lek’hal.
O.K.