Refaite pour plus de 300 millions de centimes, il y a 3 ans, la gare ferroviaire qui a fait les frais d’actes de destruction, d’incendie et de vandalisme, en juin 2001, liés aux événements du printemps noir, a connu, depuis, d’importants travaux de réfection. Moyennant une rallonge budgétaire, la SNTF a d’abord commencé par procéder au remplacement du faisceau ferroviaire dont la vétusté était, des années durant, à l’origine d’un grand nombre de déraillements. Pour éviter que les eaux de ruissellement ne provoquent, une fois de plus, la corrosion des nombreuses voies servant quotidiennement aux différentes manœuvres, nécessaires à la formation des trains, une importante voie de drainage des eaux, a été réalisée pour parer au charriement de la boue par les ruisseaux et provoquer l’envasement du faisceau qui a permis, désormais, de venir à bout des déraillements. La remise à neuf, de la salle d’attente, mise à sac lors des événements de juin 2001, la rend plus attrayante que jamais. Le mobilier et la dalle de sol prodiguent le confort aux usagers. Les derniers travaux en cours pour la modernisation de cette gare, considérée comme l’un des plus grands carrefours ferroviaires du pays, consistent à la doter de signaux automatiques sophistiqués qui ont le mérite de prodiguer une sécurité maximale, quant à la prévision et l’alternement des croisements, ce qui est capital, en matière de réglementation du passage des nombreux trains, à destination de la Soummam, et des régions est et centre du pays.
Z. F.
