Le « made in Bejaia » s’exporte bien

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Le volume des exportations réalisées en 2013 par des entreprises privées implantées sur le territoire de la wilaya de Béjaïa a atteint 651 704,084 tonnes pour une valeur de 367 056 329,11 dollars.

Selon les services de la direction de wilaya du commerce, les produits exportés par ces entreprises sont essentiellement composés des huiles alimentaires, sodas, sucre cristallisé liège, dattes, yaourts, emballages en carton et plastique, groupes électrogènes et autres produits. Les pays destinataires des ces produits sont, entre autres, la France, le Canada, la Tunisie, la Mauritanie, la Jordanie et la Turquie. En 2011, les exportations de ces entreprises étaient de l’ordre de 15 233 361 485, 70 Dinars. En ce qui concerne le suivi des opérations d’importation, les mêmes services ont fait état 2 897 opérations réalisées par les 185 opérateurs locaux, durant la même période. Et la quantité de marchandises importées s’élevait à 5 556 991,894 tonnes pour une valeur de 173 115 187 075,00 DA. Ces importations, précise-t-on, provenaient essentiellement de l’Union européenne à hauteur de 84,65% et d’Asie avec 12,50%.  70,4% des produits importés étaient destinés à l’utilisation, à l’image des équipements, et le reste avait été affecté à la revente en l’état. En 2013 il a été enregistré un accroissement du nombre des opérateurs par rapport à 2012, qui est passé de 169 à 185 intervenants dans le circuit des importations. De même, le volume des marchandises importées a connu une courbe ascendante en passant de 3,694 millions de tonnes à plus de 5,556 millions de tonnes.  Malgré une économie locale qui ne cesse de s’enfoncer dans le rouge en raison d’une multitude de contraintes, le  » Made in Béjaïa « , outre la couverture des besoins du marché national, s’achemine, à petits pas certes, vers la conquête des marchés mondiaux. Au-delà des chiffres, ces entreprises exportatrices devraient être plus ‘’agressives’’ sur le plan qualité/prix pour pouvoir gagner davantage de parts de marchés et partant, sortir l’économie nationale de l’ornière

D.S

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