Une décharge sauvage, située sur l’axe routier reliant la commune de Tizi N’Tléta de celle de Béni Douala via le village d’Aït Abdelmoumène, ne cesse de grossir, constate-t-on sur les lieux. « C’est une décharge qui fait le bonheur des rats, des chiens et chats errants, qui y trouvent de quoi se nourrir et se multiplier », dira un habitant de Tizgui. Et d’ajouter : « Les responsables locaux ont entrepris récemment une campagne d’abattage d’animaux errants mais notre localité n’a pas été prise en compte ». Il va sans dire que l’APC de Tizi N’Tléta entretient, de temps à autre, cette décharge, mais cela demeure insuffisant vu son ampleur et son étendue, au fils du temps, donnant un décor hideux au village et menaçant la santé de la population. « Les interventions de la mairie sont dérisoires pour pouvoir éradiquer cette décharge. Il faut que cela soit périodique », concède un autre habitant du même quartier. Un habitant de Taddart Oufella lui emboîtera le pas en soulignant que la collecte des ordures devrait être élargie à tous les endroits, notamment cette décharge sauvage. « Le ramassage des ordures doit toucher tous les coins de ce grand village et le nombre d’intervention pour éradiquer définitivement la décharge de Tizgui doit être augmenté. Le village est devenue une poubelle, et plusieurs points de dépôt anarchique d’ordures se sont formés, ces dernières années, ici et la. À titre d’exemple, on citera l’axe menant vers la mosquée et les deux établissements scolaires », dira notre interlocuteur, qui s’accorde, avec d’autres citoyens, sur la nécessité de multiplier le nombre de rotation de la collecte d’ordures, actuellement se limitant, selon eux, à deux fois par semaine.
A.G.