Le bout du tunnel ?

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Le projet de réalisation d’une décharge contrôlée intercommunale au lieu dit «Guerdja», sur le CW253, à l’entrée de la commune d’Iferhounène,  inscrit en 2011, verra-t-il enfin le jour ? 

Nous pourrions répondre cette fois-ci par l’affirmative, car en lisant l’accord conclu entre les parties concernées qui se sont rendues sur le site de la décharge en compagnie du chef de daïra d’Iferhounène, à savoir le directeur de l’environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou accompagné de deux fonctionnaires relevant de ses services et du représentant du bureau d’études, SARL TEC, chargé du suivi des travaux, ainsi qu’un vice président de l’APC d’Iferhounène, il y a de quoi être optimiste. Car, les concernées ont trouvé un terrain d’entente pour la reprise des travaux qui ont été interrompus à cause d’un mal entendu sur l’endroit exact de l’implantation du site. L’accord en question stipule que l’APC s’engage à apporter aide et assistance au maître de l’ouvrage et que ce dernier doit réaliser ce projet sur toute la surface acquise avec la possibilité d’une extension d’un troisième casier tout en respectant la consistance des travaux prévus suivant la configuration dégagée dans la première étude, à savoir un poste de contrôle avec un pont à bascule et la construction de deux casiers en plus de l’ouverture d’une piste d’accès vers le lieu de déversement des ordures. Par ailleurs, le maître de l’ouvrage prendra, de son côté attache avec l’entreprise ETPH Roumaili, engagée pour ce projet, en vue de négocier les prix concernant les travaux supplémentaires hors marché (abattage des arbres, défrichement et débroussaillage), est-il écrit dans ce document. Pour rappel, l’APC d’Iferhounène a acheté ce terrain de huit hectares chez un propriétaire privé en déboursant une somme colossale pour la réalisation d’une décharge intercommunale, regroupant les communes d’Iferhounène, Imsouhal, Illiltène et Abi Youcef, dans le but de se débarrasser de ce dépotoir trop gênant pour que cet endroit retrouve sa propreté d’antan, mais aussi ne pas empoisonner la vie des riverains par l’odeur nauséabonde qui s’en dégage, notamment lors de l’incinération des déchets, où l’air devient toxique et irrespirable. Actuellement cette décharge est fermée et, en attendant, les APC déversent leurs ordures dans la décharge d’Ait Yahia. Mais, malheureusement, certains esprits malveillants et par manque de civisme continuent à jeter leurs déchets au même endroit sans gêne ni crainte des autorités, allant parfois jusqu’à boucher la moitié de la chaussée.

 Madjid Aberdache

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