Cooling break. Et puis quoi encore…?

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Le Mondial continue. Le Costa-Rica aussi. Incroyable performance que celle qu’est en train de réaliser ce bout de pays qui, jusque-là faisait à peine office d’un figurant outsider à pareil palier de la compétition. Désormais, il faudra compter avec. Le Costa-Rica est en quarts de finale de la coupe du Monde après avoir rajouté avant-hier, la Grèce à son lot de victimes. Il vient peut-être de s’offrir son dernier sourire dans ce tournoi, mais il ne peut qu’être amplement satisfait de son voyage brésilien. En revanche, la Hollande, passée parmi les favoris après ce qu’elle a montré au premier tour, a failli trébucher, elle, face au Mexique. Elle est revenue de loin pour arracher son billet pour les quarts, vraiment sur le fil. Les Oranjes n’ont pas du tout été créatifs. Un milieu dépassé un Van Persie effacé le beau jeu collectif oublié chacun semblait vouloir signer sa présence en solo. Le groupe a bien payé ça. Il est passé bien près de la trappe… La Hollande s’est certes qualifiée, mais elle n’a pas plu. Elle avait peut-être placé la barre trop haut, lors de ses précédents matchs, et elle n’a pu reproduire le match qu’on attendait d’elle. Les Mexicains, eux, ont fait le match qu’ils pouvaient avant de s’effondrer derrière Robben et ce penalty fatidique dans les temps morts de la partie. C’est peut-être injuste pour les Sud-américains, mais ce n’est que logique respectée dans ce huitième de finale, qui fait enfin entrer le premier européen au stade des quarts. Cela dit, le détail le plus frappant de ce rendez-vous est cette pause Cooling break carrément imposée par la Fifa aux deux équipes. En français, on l’appelle désormais «Pause fraîcheur». Dans les faits, l’arbitre arrête le match, d’abord après la demi-heure de jeu, en première mi-temps, puis après l’heure de jeu, en deuxième mi-temps, pour permettre aux joueurs d’aller vers le banc et se rafraîchir. Et recevoir des consignes du coach comme…au volley-ball. Tout le monde n’y a pas trouvé d’inconvénient sur le coup, mais ce n’est pas forcément là une décision qui fera l’unanimité chez les fouteux… Car si la chaleur et la soif sont ressenties par les deux équipes, qui subissent les mêmes conditions climatiques, dans cette affaire, l’adversaire qui se sera, le plus, élancé dans le jeu ou en course pour combler son retard sera stoppé net dans son élan. Et partant, pénalisé par rapport à l’autre qui savourera sans doute bien ce break… Et pourtant, avant-hier, il n’a pas fait aussi chaud que ça à Fortaleza. A peine 32&deg,; et le Brésil traverse l’hiver. Blatter songerait-il déjà au Qatar en 2022… ? Peut-être même qu’il ne fait que ça. Mais avant, il y aura la Russie en 2018. Alors, pourquoi pas une «Pause réchauffement», entre temps ? Et même plus encore…

Djaffar Chilab.

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