Des marchés informels partout !

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Aux premiers jours du mois de Ramadhan, et au grand bonheur des ménagères, il a été constaté une réapparition soudaine des marchés informels dans la ville d’Aïn Bessem, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Bouira. Les plus remarqués et les plus fréquentés sont les sites de la cité «Les Tours» et d’Aïn Bouakez. Dès le début de la journée et jusqu’au soir, des dizaines de marchands de fruits et légumes s’installent sur les trottoirs et étalent leurs produits. La fréquentation des lieux bat son plein, en général, après 16 heures, moment de la sortie des travailleurs, où des dizaines d’automobilistes, en quête de bonnes affaires en ces temps de cherté stationnent de part et d’autre de la route ce qui crée des embouteillages à des dizaines de mètres. Ainsi, ces marchés qui font le bonheur de beaucoup de certains ménages, agacent d’autres citoyens, notamment ceux résidants à proximité de ses deux marchés. «On nous bloque même la route vers notre quartier. Ces pseudos-commerçants n’arrêtent que pendant quelques minutes, soit au moment du f’tour, pour y reprendre place jusqu’à tard dans la nuit ! Cela sans parler des tas d’ordures et de déchets qu’ils laissent à proximité de nos maisons !» se désole Ami Ahmed, un habitant de la cité Les Tours. Et d’enchaîner : «Malgré les nombreuses opérations d’éradication, ce marché est resté au même endroit. Pire encore, il connaît même une extension !» Ces vendeurs illicites, qui craignent d’être délogés par les pouvoirs publics dans le cadre de l’éradication des commerces illicites à tout moment, comptent sur la sacralité du mois de Ramadhan, en espérant que les pouvoirs publics fermeront les yeux. Ces derniers soutiennent résolument, pratiquer des prix abordables au profit des citoyens, en ajoutant que leur marge bénéficiaire est très restreinte. Cette relative trêve est très souhaitée par les ménagères qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, notamment durant ce mois de Ramadhan, caractérisé par une hausse des prix des produits alimentaires.

O. K. 

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