Comme il fallait s’y attendre, les premiers jours du Ramadhan ontconsidérablement freiné la saison estivale à Azeffoun.
Et l’on craint que cela dure tout ce mois de carême. Il est vrai que ce constat est fait depuis 5 ou 6 années. Mais l’on a osé espérer un changement cette année, tant l’affluence des touristes fut considérable durant la dernière semaine du mois de juin. La ville d’Azeffoun a en effet carrément été envahie par les vacanciers. Il y était devenu difficile pour les automobilistes de s’extirper des embouteillages. Quant à la route nationale 73 reliant la ville d’Azeffoun à Aghribs, Azazga ou Fréha ne désemplissait pas tout le long de la journée. Les plages étaient bondées de monde et la ville avait enfin revêtu des couleurs de fête. Cela, pensait-on, laissait présager une belle saison estivale malgré le mois de jeûne qui approchait. Mais les choses ont vite changé. La ville a replongé dans la morosité dès le premier jour du Ramadhan. L’effervescence s’est comme éteinte. Plusieurs commerces installés sur la grande rue en face du siège de la daïra ont fermé. Les autres résistent un peu, guettant le moindre vacanciers, mais sans grande conviction. Les touristes ont disparu. Les plages du caroubier, de Sidi khelifa, du petit paradis et celle du centre sont quasiment désertes. Seuls quelques irréductibles se baignent sous l’œil vigilant des maîtres nageurs qui eux sont là fidèles à leur poste indépendamment de l’affluence des baigneurs. Même le payement pour accéder au parc de stationnement automobile a été revu à la baisse. Au Caroubier, il est passé de 100 à 50 DA, en fin de journée. Il faut signaler aussi que pour le moment il n’y a point de soirées qui soient prévues comme ce fut le cas le Ramadhan dernier. Tout le moment s’est comme résigné à attendre le mois d’Août. En attendant, la commune dépérit, de jour comme de nuit. Beaucoup d’efforts sont à fournir pour changer cet état de fait.
D Ferhat

