Et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne…

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La Seleçao s’est-elle enfin réveillée ? Il était vraiment temps. Et tant mieux pour Scolari et tout le Brésil qui commençaient à sérieusement s’impatienter. Le doute avait même commencé à prendre de l’ampleur. Et cette délivrance face à la Colombie en quarts a été salutaire même si tout est loin d’être encore au top. Car même si le onze, aidé encore une nouvelle fois par un arbitrage large à son égard, a livré une bonne première période, par la suite, la Colombie n’a pas vraiment démérité… De plus, le Brésil ne doit sa victoire qu’à sa charnière centrale qui a mis les deux buts de la victoire. Cette fois Neymar a calé. Il est même sorti blessé au dos, sur une civière… Pas sûr qu’il soit là en demi. On dit même qu’il serait forfait pour le reste du tournoi. C’est tout Brazil qui est touché à sa colonne vertébrale… Tiago Silva est lui déjà déclaré out après son deuxième carton. Ce qui pourrait lui compliquer l’avenir, malgré ce sursaut qui a réconforté l’univers brésilien. Surtout que la suite, ce sera face à la Mannscfaft. Le Brésil sera certainement face à son plus grand danger dans ce Mondial. Un danger nommé Allemagne qui a écrasé pour sa part la France faisant de cette dernière la première équipe à se faire éliminer des quarts de finale. Logiquement, au  vu de la physionomie du match.  Ils étaient plus réalistes comme d’habitude, ces Allemands. Ils accèdent ainsi à leur treizième demi finale,  leur quatrième de suite. Une sacrée performance. Un record ! Avant-hier, ils se sont contentés de gérer leur petit but acquis en début de match. Ils n’ont pas du tout eu besoin de forcer. Le cas échéant, auraient-ils pu ? Pas si sûr que ça, surtout après la grosse dépense d’énergie concédée auparavant devant les Algériens. Même une machine peut chauffer à la longue… Heureusement pour eux, les Français se sont avérés pas aussi redoutables que ça. C’est comme si les Bleus au lieu de rugir ont miaulé… Qu’ils étaient loin de ce qu’on attendait d’eux ! On pensait naïvement qu’ils allaient enfin effacer ce triste souvenir de 82 et celui de 86, qu’ils étaient capables de tenir tête à cet éternel rival qui les complexe, qu’ils allaient oser, qu’ils allaient faire mieux que l’Algérie… Mais rien de tout ça. C’est à peine s’ils ont joué. Sans forcer ! Pas du tout convaincus qu’ils pouvaient vraiment réussir quelque chose ! Ils étaient comme tétanisés devant cet adversaire de ‘’race supérieure’’ qui gagne à tous les coups. Cette fois encore l’Allemagne n’a pas failli. Et le foot reste ce sport qu’on joue à onze et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne…

Djaffar Chilab.

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