Les citoyens saisissent la wali

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Les citoyens de la ville de M’Chedallah, riverains de la rue Akkache Amar, subissant les nuisances dues au lancement du projet d’aménagement urbain du chef-lieu de commune, réagissent à travers une requête accompagnée d’une pétition comportant plusieurs dizaines de signatures, adressée au wali.

Ils dénoncent notamment les volutes  de poussière soulevées par des camions de gros tonnage qui empruntent cette rue et qu’ils reçoivent jusque dans leurs maisons. Il est aussi mentionné dans cette requête l’énorme retard qu’accusent les travaux à l’origine d’une anarchie qui règne le long de cette allée, dont des stationnements désordonnés des véhicules qui gênent considérablement la libre circulation, d’où une augmentation sensible de pollution, bruissements sonores et autres désagréments qui plongent ce quartier dans un infernal climat. Pour en avoir de plus amples informations sur le sujet, nous nous sommes rapprochés des services techniques locaux qui confirment le retard de la dernière opération de ce projet d’envergure sectoriel qui consiste en revêtement en goudron. Une source proche de cet organisme fera part du manque de bitume du fait que la production de ce matériau a été orientée sur d’autres projets plus importants et plus urgents. Cependant, notre source nie l’arrêt total des travaux d’aménagement comme stipulé dans la requête, et rassure que la dernière phase de cette opération ne tarderait pas à être menée à terme tout en reconnaissant les retombées négatives de ce retard imposé par un concours de circonstances contraignantes. Rappelons que la rue Akkache Amar, qui prend naissance du centre ville de M’Chedallah à partir du tronçon de la RN30, est bordée des deux côés par presque une centaine de maisons et qu’en plus de desservir le quartier Zouzamen et la zone d’activités sert aussi de voie de dégagement à chaque fois que surviennent les fréquents embouteillages sur le tronçon de la RN15 desservant M’Chedallah-Béjaïa, entre le carrefour d’Oughazi et Raffour. D’immenses bouchons qui s’étaleront le long de la saison estivale, ce qui explique l’important trafic routier au niveau de la rue Akkache Amar et souligne aussi l’urgence de mener à terme les travaux d’aménagement pour mettre un terme au calvaire des riverains.

Oulaid Soualah

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