L’arrêt des fourgons, qui font la navette entre les chefs-lieux communaux de M’Chedallah et de Saharidj, est dépourvu de toute commodité. Les usagers qui y transitent quotidiennement souffrent vraiment le martyre, notamment en cette saison des grandes chaleurs. Au niveau de cet arrêt, comme nous l’avons remarqué il n’existe aucun abribus ou tout au moins un préau, à même de protéger les voyageurs des coups de soleil et de la chaleur qui étouffe le lieu. Certains voyageurs cherchent à trouver refuges sous les mimosa qui longent la clôture de la subdivision des travaux publics de M’Chedallah. D’autres par contre attendent à l’intérieur des fourgons, en supportant la chaleur étouffante. «Ces fourgons qui stationnent sous un soleil de plomb se transforment en véritables saunas. Les transporteurs ne démarrent qu’une fois leurs fourgons sont pleins. Le reste, je vous laisse l’imaginer», dira un usager habituel de cet arrêt dépourvu également de bancs. Les voyageurs sont obligés d’attendre debout ou assis sur les bordures de la route. Quant au terrain sur lequel est aménagé ledit arrêt, il est carrément impraticable. Poussiéreux et raboteux, il ne permet guère la circulation aisée des fourgons.
Y. S.