Se débarrasser des déchets ménagers dans les communes de Larbâa Nath Irathen, Irdjen, Aït Aggouacha est devenu un vrai casse-tête. Les désagréments des décharges sauvages, qui se forment dans les coins et recoins de ces municipalités, inquiètent vivement les responsables locaux. L’environnement est sérieusement menacé. La santé des citoyens aussi. Des mesures urgentes doivent être prises pour mettre un terme à ce problème qui ne fait que prendre de l’ampleur. L’interdiction aux communes d’Aït Aggouacha et d’Irdjen de déverser les déchets dans la décharge de la municipalité de Larbâa Nath Irathen a accentué davantage le problème de l’insalubrité. Par ailleurs, des citoyens de la commune de Larbâa Nath Irathen se plaignent des désagréments de la décharge publique, sis à une dizaine de mètres du chef-lieu communal. Depuis, quelques années, les autorités cherchent désespéramment une solution qui va arranger tout le monde, mais en vain. Le projet de réalisation d’un centre d’enfouissement technique, ce qui va mettre un terme aux décharges sauvages qui jonchent les rues et ruelles, est bloqué par les opposition des citoyens. En cette période des grandes chaleurs, les citoyens endurent le calvaire, notamment ceux du chef-lieu. Les immondices envahissent les moindres recoins de la ville, lui conférant des allures de décharge à ciel ouvert. Des odeurs nauséabondes agressent les narines des passants et irritent, à longueur de journées, les riverains. Des insectes se multiplient à la faveur de la chaleur et de l’insalubrité galopante. Des rats, des chiens et chats se regroupent autour des poubelles où ils cherchent des restes de nourriture à manger. Depuis quelques jours déjà les autorités locales de la commune de Larbâa Nath Irathen ont dû demander aux deux autres communes de la daïra de cesser d’y acheminer leurs déchets pour atténuer, un tant soit peu, ce problème de pollution qui affecte et l’environnement et la santé des citoyens. Les citoyens d’Aït Atelli, village, où la décharge est implantée, et qui sont les premières concernés par les problèmes de cette dernière, ont dû rédiger un écrit, qu’ils ont envoyé aux responsables concernés, dans lequel ils ont souligné l’urgence de trouver une solution à ce problème de déchet qui a trop duré. Et surtout de faire en sorte de moderniser la décharge et de faire le tri des ordures. Voulons savoir un peu plus sur ce sujet, attache a été prise avec le P/APC d’Aït Aggouacha, M. Saïdani Boukhalfa. «En effet, l’APC de Larbâa Nath Irathen nous a envoyé un avis dans lequel on nous a demandé de trouver où acheminer nos ordures. C’est vrai qu’il y a une décharge sur le territoire de notre commune, plus précisément, au village d’Aggumoune Izem, sis à une dizaine de kilomètres du chef lieu, mais elle est devenu un cimetière pour les animaux. En plus des déchets, des citoyens y jettent des cadavres d’animaux. C’est devenu un cimetière à ciel ouvert. Des odeurs fort nauséabondes se font sentir de très loin. On fait de notre mieux pour remédier à cette situation. Ce qui ralenti nos démarches c’est le manque d’assiette foncière. Elle doit être vaste et loin des zones d’habitations», a-t-il dit. La contribution des citoyens pour chercher à trouver une assiette de terrain, afin de réaliser une décharge, est demandée.
Ziad Youcef

