Les prix baissent de 50%

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Après une dizaine de jours du Ramadhan, les prix des fruits et légumes connaissent enfin une belle régression. Au marché hebdomadaire de Trouna, chef-lieu de la commune de Béni Maouche, se tenant les mardis, les prix ont sensiblement baissé, avant-hier, au grand bonheur des consommateurs.

Ces derniers ne cachaient pas leur surprise, tant la baisse est vertigineuse. Les fruits et légumes étaient presque tous affichés à moins 50% de leurs prix du début du mois sacré. Le poivron qui était à 100 dinars est en effet accessible à 50 dinars le kg. Le piment lui est à 60 dinars. La carotte, reine des légumes, était également 50 dinars. Les haricots verts sont désormais à la portée des ménagères au même titre que la courgette. La meilleure qualité de haricots ne franchit plus les 80 DA et la courgette ne cesse de dégringoler pour se stabiliser entre 40 et 50 dinars le kg. Pour les amateurs des frites et de la purée en revanche, ils continueront à payer un peu cher la pomme de terre car son prix n’a baissé que de 10 dinars. Celle-ci s’affiche en effet à 50 dinars le kg. La demande en ce tubercule n’a en effet pas reculé ceci expliquant cela. L’oignon est quant à lui le moins cher avec 25 dinars le kg. Le même prix qu’affiche le concombre. La salade demeure quant à elle assez chère. Elle s’est stabilisée à 80 dinars. Côté fruits, et même si les exotiques sont carrément hors de portée des ménages, le prix de la pastèque a chuté à son plus bas niveau. Elle est cédée entre 25 et 30 dinars. Le melon jaune est toujours assez cher à 80 dinars le kg. Néanmoins, les petites bourses trouvent leur compte dans les petits lots de 3 unités, de moindre qualité cédés à 100 ou 200 dinars, suivant le calibre. Pour les pommes, les meilleures sont cédées à 180 dinars, mais on en trouve à 80 dinars le kg, et d’assez bonne qualité. Il n’y a donc que les prix des viandes qui sont restés haut perchés. Le poulet ne descend toujours pas au dessous des 340 dinars le kg. Quant aux viandes rouges, que ce soit la bovine ou l’ovine, elles n’ont pas amorcé de baisse. Elles sont respectivement à 900 et 1300 dinars le kg. Questionné sur ses impressions quant à cette baisse sensible des prix des fruits et légumes, un citoyen nous confiera que le marché hebdomadaire de Beni Maouche affiche toujours des prix moins chers par rapport aux autres marchés de la haute vallée de la Soummam. «Je viens de Seddouk pour m’approvisionner ici pour deux raisons. La première, il n’y a pas que les commerçants qui fréquentent ce marché il y a aussi des fellahs qui proposent des produits frais cueillis la veille ou le matin même et qui sont cultivés avec du fumier qui leur donne la qualité BIO. L’autre raison c’est que l’offre dépasse la demande, une raison qui fait baisser les frais», nous expliquera-t-il. Un marchand interrogé nous dira quant à lui que prix vont de paire avec la qualité du produit proposé nous donnant comme exemple le poivron. «Les poivrons sont cultivés à Jijel, Sétif, dans l’Algérois et au sud. Et chaque variété a son prix», nous expliquera-t-il.

L.Beddar

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