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Bitumage de la route du village Takhribt

Le revêtement de la route du village Takhribt, relevant de la commune de Maâtkas, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, sur une distance de 2,8 kilomètres linéaires, est inscrit dans le cadre des projets sectoriels de développement. Le chef de daïra que nous avons questionné à ce propos dira : « Le revêtement de ce chemin en bitume bitumineux est, en effet, inscrit dans le cadre des PSD. L’entreprise qui s’occupera du projet est déjà retenue. Un montant de 3 milliards de centimes a été réservé à cet effet. L’entame des travaux interviendra juste après le mois de Ramadhan ». Pour ce qui est du chemin communal dit Benchabane, son revêtement en tri-couches est prévu dans le cadre des PCD 2014, sur une distance de 1,2 kms. Les travaux seront entamés après la fin du mois sacré.  Rappelons que ces deux chemins sont dans un état de dégradation avancée. La circulation routière est difficile. Les automobilistes et les transporteurs pousseront enfin un grand ouf de soulagement, une fois les deux axes routiers bitumés. Toutefois, il convient de signaler que le reste du réseau routier de la commune de Maâtkas est en souffrance. Plusieurs tronçons n’ont jamais connus de travaux de revêtement et demeurent en l’état de pistes difficilement carrossable. Les différents travaux relatifs au raccordement aux réseaux du gaz, de l’AEP et de l’assainissement ont sensiblement détérioré le réseau routier à travers toute la commune. Il est donc utile de prévoir d’autres projets sectoriels pour améliorer l’état du réseau routier de Maâtkas, long de 100 kilomètres, car les opérations retenues, dans le cadre des projets communaux de développement (PCD) sont insuffisantes. Dans un rapport adressé au premier magistrat de la wilaya, le P/APC de Maâtkas signalera : « Malgré les efforts consentis par le secteur des travaux publics, il reste encore des manques considérables. Les chemins du versant de Berkouka nécessite des travaux de revêtement pour au moins 15 kilomètres. La quasi-totalité des routes de Maâtkas sont dégradées et ont besoin d’une prise en charge réelle ».

Hocine T.

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