Louable est l’initiative entreprise par l’association Jeunesse algérienne d’avant-garde de lutte contre les fléaux sociaux (JAAGLFS) qui a lancé un projet de réalisation d’un centre de désintoxication, au profit des toxicomanes de la wilaya, au niveau de la daïra d’Adekar. Le projet de ce centre, financé par des subventions étatiques et les dons de bienfaiteurs, octroyés à l’association, est en cours de concrétisation, a-t-on appris de son président, Ouhab Mouhamed. « Notre objectif à travers la réalisation de ce centre de désintoxication, dont les travaux sont en cours, est d’aider les jeunes dépendant de la drogue à s’en débarrasser. La toxicomanie demeure, au jour d’aujourd’hui, un fléau qui ravage des pans entiers de notre société et suscite davantage la préoccupation et l’inquiétude des familles à l’égard de leur progéniture. Un tel projet ne serait qu’une bouffée d’oxygène pour ces familles. Aussi, notre but en lançant ce centre, qui pourrait avoir une dimension nationale, est de sensibiliser la jeunesse sur les dangers de la drogue, de l’alcoolisme et d’autres fléaux qui menacent nos jeunes », a-t-il indiqué. Les locaux qui abriteront ce centre ont été mis à la disposition de l’association par l’APC d’Adekar. « Je remercie vivement le P/APC d’Adekar qui a mis à notre disposition ces locaux pour les aménager en centre de désintoxication pour toxicomanes. L’APC d’Adekar n’a pas les moyens financiers pour lancer les travaux d’aménagement, c’est pourquoi nous avons décidé de faire appel à des donateurs, que ce soient des entreprises ou des organismes étatiques, pour concrétiser ce projet important », a souligné notre interlocuteur, à qui le ministère de la Santé avait promis d’équiper ce centre avec un matériel médical adéquat. « Nous avons été reçus par des cadres du ministère de la Santé qui nous ont rassuré quant à l’équipement de ce centre par tout le matériel médical nécessaire à la prise en charge des toxicomanes. Ils étaient très enchantés par notre projet », a confié M. Ouhab. Par ailleurs, ce dernier affirme que beaucoup reste à faire pour l’inauguration de ce centre. « Nous devons acquérir un groupe électrogène et une chaudière, dont les montants dépassent les 100 millions de centimes, pour pouvoir inaugurer ce centre. Il faut savoir qu’à Adekar il fait très froid, ce qui nécessite ce genre de moyens pour le réchauffement de l’infrastructure », a-t-il informé avant de lancer « un appel d’aide à d’éventuels donateurs pour parachever la réalisation de ce centre ».
Boualem Slimani