Au lieu de se joindre à l’effort des pouvoirs publics de réduire les tracas administratifs que rencontre partout et pour n’importe quoi le citoyen, à tel point que pour la moindre démarche, auprès de n’importe quelle administration, a tout d’une condamnation aux « travaux forcés » bien plus qu’une corvée. Bien des documents ont été substantiellement réduits dans leurs nombres ou leurs délais prolongés. Donc à cette volonté politique de rendre plus facile, plus confortable et plus digne le rapport avec l’administré la Recette principale, service des chèque postaux d’Algérie poste de Tizi-Ouzou, ne l’entend pas de cette oreille, pour se positionner en porte-à-faux par rapport à la démarche portant « Amélioration du service public ». Déjà dés que l’on dépasse le seuil de cette institution publique, la couleur est annoncée. En prenant son jeton, l’usager s’aperçoit que certains guichets sont vides, d’autres on y papote et seulement un ou deux s’acquittent, plus ou moins, de leur tâche. La cadence des passages d’un numéro à un autre est on ne peut plus débonnaire. Les passes droits sont légions. Si l’usager est connu, il est dispensé du ticket. Mais comme tout ceci semble normal aux yeux des responsables, ils n’ont pas trouvé mieux que d’en rajouter à la débandade pour l’heure régnante une autre note pour sur bureaucratiser le service des chèques postaux. Dans le cas où le client veut retirer son argent à l’aide d’un chèque secours, avant il devait au préalable présenter une pièce d’identité (carte nationale ou permis de conduire) accompagnée de la photocopie de celle-ci. Aujourd’hui, il faut bien innover pour compliquer la vie à l’usager, en exigeant une photocopie dûment légalisée de la pièce d’identité. Autrement dit, pour retirer son dû,; le client doit présenter une pièce d’identité plus sa photocopie légalisée à l’APC pour tout retrait à l’aide d’un chèque secours. Logiquement, un chèque secours est perçue par monsieur tout le monde comme un moyen d’urgence et en tant que tel, la légalisation de la copie de l’original ne sert à rien. Il est inutile, dés lors, que l’usager présente en même temps ses papiers officiels et leur duplicata. Quand le client veut protester, et c’est de son droit, il ne trouve pas à qui s’adresser, ni receveur, ni d’autres responsables. Et comme tout n’est pas noir ou blanc, la poste Chikhi, située non loin de la cité administrative de Tizi-Ouzou, offre un meilleur service, un meilleur accueil et de meilleures prestations. Qu’est ce qui fait la différence entre un établissement et un autre dépendant d’une même administration ?
Certainement l’esprit du devoir envers ses compatriotes.
S.A.H