Chose promise, chose due. Le stade communal « Mechi Amar » du chef-lieu est finalement pris en charge. En effet, l’entreprise retenue pour la pose du tartan cinquième génération est arrivée sur les lieux et les premiers travaux sont en cours. Tout d’abord, l’entreprise s’attelle à décaper l’ancien tuf avant de lancer la plate forme en béton pour ensuite poser ce gazon synthétique. «Nous avons, certes, fait des pieds et des mains pour bénéficier d’une telle opération, mais malheureusement, juste après le lancement des travaux, voilà que des citoyens veulent récupérer ce site prétextant qu’il leur appartient », nous confiera le maire. Et d’ajouter: «Ce stade existe depuis 1976. Pourquoi attendre trente huit ans pour demander les indemnisations?» Le maire estimera que les opposants ont le droit à cela, mais qu’ils laissent l’entreprise travailler pour ne pas retarder l’avancement des travaux et priver des centaines de jeunes de ce terrain. «J’appelle ces contestataires à la retenue et de laisser le chantier avancer. En tant que maire de cette municipalité je suis prêt à aider ces personnes dans leurs démarches d’indemnisations s’ils présentaient les documents nécessaires justifiant que ce terrain est leur bien», tel est l’appel du maire en direction des opposants. Signalons que la pose de tartan sur ce terrain a été attendue depuis longtemps par la JS Ait Yahia Moussa et maintenant par l’US Tafoughalt et l’US Alléla, des clubs créés récemment dans les villages. «Si les travaux arrivent à bon port d’ici le mois d’octobre, les jeunes catégories profiteront de ce futur tartan. Quant aux seniors, ils doivent encore attendre la mise en service de la sûreté urbaine déjà réceptionnée depuis plus de trois ans», conclura le maire avec tout de même une pointe d’optimisme de voir la situation réglée.
Amar Ouramdane
