Des eaux usées à ciel ouvert

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Il n’est un secret pour personne, que les eaux usées se déversent dans la nature au centre du village Ait Abdelmoumène, relevant de la commune de Tizi N’Tleta. En effet, et plus précisément à Tassoukit, des égouts coulent à ciel ouvert depuis plus d’une semaine, au grand dam des villageois. Les habitants sont médusés et exaspérés, le fait de voir ces eaux coulent en plein air. «Cette fois, ce n’est pas le réseau d’assainissement qui s’est éclaté mais c’est le caniveau qui est bouché sans qu’il ne subit des travaux d’entretient. Alors au fil du temps, celui-ci n’a pas supporté et s’est éclaté», nous avance un habitant. Et d’ajouter : «Actuellement, les eaux cumulées dans ce caniveau se déversent sur la chaussée avec tous les désagréments qu’elles dégagent». Lui emboîtera le pas, un autre riverain déplore : «L’air est irrespirable ! Des odeurs nauséabondes s’y dégagent d’où la nécessité d’intervenir en urgence pour régler la situation, surtout quand on sait que cet endroit (placette) est beaucoup emprunté et fréquenté par les villageois ». Un quinquagénaire souligne que les responsables de la mairie de Tizi N’Tleta ont été saisis, mais rien n’a été fait. «Il y a déjà quelques jours, nous avons interpellé les responsables de la commune quant à ces eaux usées qui se déversent sur la chaussée, mais l’intervention de ces services tardent à venir et l’égout continue de couler à l’air libre dégageant des odeurs insupportable. C’est vraiment un danger qui pèse sur la santé de tous les habitants», dira-t-il. Il est à noter également, que ce caniveau en question a été remblayé avec du goudron lors des travaux effectués récemment. «A présent, c’est très difficile de l’entretenir, car ce caniveau est déjà dallé avec du ciment et couvert de bitume effectué récemment. Donc, il est très difficile de le déboucher. Avec la pression, l’asphalte se détache et l’eau se déversent sur la chaussée», explique un riverain. L’appel de détresse fut lancé par les citoyens de ce village qui espèrent ne pas vivre le même sort que celui déjà vécu par les habitants de Timrijt, où l’intervention des services concernés pour réparer une buse éclatée n’a eu lieu qu’après deux mois. Les services concernés doivent intervenir dans les brefs délais afin d’en remédier à cette situation qui perdure déjà depuis quelques jours et mettre fin aux odeurs pestilentes qui s’y dégagent en cette période des grandes chaleurs et du mois de Ramadhan, et ce, avant que l’irréparable ne se produise.

A. G.

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