La prestigieuse école de boxe de la JS Soummam Timezrit, dans la wilaya de Béjaïa, a réalisé cette saison, des résultats qui ont dépassé les prévisions de toute la famille du club. A force de travail et de persévérance, les Bouchène Souhila, Kedadouche Wafia et autres Ziani Yanis ont fini par hisser haut l’étendard du club et les couleurs nationales à l’échelle internationale pour la première fois dans l’histoire de la JSST. Jugeons-en : Bouchène Souhila (48 kg), l’athlète la plus en vue du club, mais aussi la plus titrée, a inauguré une série de performances en revenant d’abord de la Bulgarie avec la 5e place avant de récidiver quelques temps après pour s’adjuger la médaille d’or lors du tournoi international de Serbie, puis le titre de championne d’Afrique (seniors Dames) à Yaoundé (Cameroun) et enfin une autre médaille d’or lors du tournoi international de Sétif. Et ce n’est pas fini puisque Kedadouche Wafia s’est offerte, elle aussi, de l’or au championnat d’Algérie de boxes filles à Tipaza, en mars dernier. Idem pour Boutaghane Warda qui s’est adjugée, avec brio, la coupe d’Algérie de sa catégorie. Chez les garçons, Bouzera Yanis a remporté la coupe d’Algérie de sa catégorie, alors que Ziani Yanis s’est même permis de décrocher un doublé cette saison, dans la catégorie cadette. En dépit de toutes ces belles performances, réalisées par les athlètes de la JSST, son président, Mourad Benmamar, un vieux routier de l’arbitrage et un des architectes de la réussite du club des At Yemmel, même s’il ne cache pas sa fierté de voir tous les efforts de ses athlètes et des différents staffs du club, être récompensés de la plus belle des manières, ne se prive pas non plus de dénoncer les entraves rencontrées par son club au cours de la saison qui vient de s’écouler. A ce propos, il s’explique non sans amertume : «Tout d’abord, je tiens à féliciter vivement tous nos athlètes pour tous les efforts fournis tout au long de la saison pour enfin honorer notre club et la région. Plus même, puisque nous avons aussi dignement représenté le pays dans différentes compétitions internationales cette saison. Ce qui constitue une première dans l’histoire du club. Toutefois, ce qui me chagrine dans tout cela, c’est la mauvaise foi de certaines personnes qui n’ont pas cessé durant toute la saison, de nous mettre des bâtons dans les roues pour des desseins inavoués. Peut-être aussi que notre réussite dérange ces petites gens qui se reconnaîtront d’elles mêmes».
B. Ouari
